samedi 28 mai 2016

Botswana 1: Colette...le retour !

Après avoir accueilli:

-Jean-pierre Navarro, ami paramotoriste, pendant 2 semaines


puis Gaétan Hutter; ami paramotoriste pendant 2 autres semaines,


 








 le temps que Colette revienne de France, 








nous nous retrouvons enfin réunis, bien décidés à ne plus se séparer à l'avenir.

sur le Tshirt: "je n'ai pas besoin de Google, ma femme sait tout"!

Deux jours de nettoyage au Chobe safari lodge,



 histoire de rendre Tatouche super propre...
 (il paraît que les hommes ensemble...c'est quand même pas top !!!)

Nous partons vers Ngoma, le poste frontière que l'on atteint après 60km de route qui traverse le parc Chobe.

Nous préférons en effet emprunter la bande de Caprivi en Namibie pour rejoindre l'Okavango
 même si la route est un peu monotone, au moins elle est droite et bonne. (sans allusion les filles !)

Passé le poste frontière, nous nous arrêtons au Chobe camp, situé face au parc homon yme,
le long de la rivière Chobe. 








































 













Ce très beau lodge,


possède son propre camping et nous accueille pendant 3 nuits.

 Nous y faisons une superbe promenade en bateau sur la Chobe River en compagnie d'un couple de sud-africains (de Johannesburg)

Nous y faisons le plein d'éléphants,

 

 
le bébé est entouré et protégé par les adultes

 des crocodiles (de très près),



 des girafes romantiques ,




  des babouins circonspects


 un énorme troupeau de buffles,

 
   des antilopes étonnées


des kudus femelles, plus libertines,
 

un  aigle pêcheur majestueux










 et craintif


 des outardes Koris emblématiques du Botswana



 un joli martin pêcheur


un baobab immobile














et cerise sur le gâteau...




... un lion



 s'abreuvant au coucher du soleil.



 Le lendemain, Colette et moi décollons à côté du lodge et faisons un superbe vol
 le long du parc Chobe.

au loin le pont du poste frontière de Ngoma


 et l'occasion d'observer les mêmes animaux mais d'un point de vue différent



un cadavre d'éléphant qui dérive,

 nous sommes accueillis à l'arrivée par les enfants du village

 

 
Nous prenons la route vers Katima Mulilo, à 1h plus au nord.
Nous y mangeons, faisons des courses, le plein de gasoil,
soulagée...!




et nous découvrons une nouvelle fonction pour Tatouche...


en effet, nous sommes apostrophés par 3 belges qui nous implorent,
les jambes contracturées, l'autorisation de faire pipi dans Tatouche !


car ils en peuvent plus de se retenir et ne trouvent pas de pissotière !



et on part vers l'ouest sur la B8 qui parcourt toute la bande de Caprivi .

Arrivée à Namushasha,

la terrasse du lodge





camping où nous avions déjà séjourné avec Jean_Paul et Jany











 nous arrivons à temps pour l'apéro








et la partie de Scrabble du soir
 qui nous a manqué pendant 1 mois 












(Gaétan y joue pas et JP préfère se faire battre aux échecs...!)




Toute la nuit est bercée par le bruit des hippos et des oiseaux.














Le lendemain, matinée tranquille,







et entretien du top 80, orné d'une nouvelle hélice en fibre de carbone, et nous partons en début d'après-midi vers Ngepi Camp au bord de l'Okavango River.


les Popa Falls, à 10km du Ngepi camp

Piscine anti-crocos, grillagée

 
Nous y sommes également déjà passés avec Jean-Paul &Jany.




le yoga du matin
 Un camping original avec une baignoire trônant face à la rivière
















































Tous les soirs, un nouveau rituel pour nous: le feu de bois !








Départ le matin vers le poste frontière de Mohimbo.

Passage sans problèmes, au rythme africain (20').


Et nous prenons la route vers les Tsodilo Hills.



Ce sont 4 montagnes qui s'érigent dans une plaine infinie;
Le plus grand (le père) est le point culminant du Botswana (400m plus haut que la plaine, soit 1400m) suivi de la mère, un ensemble plus étalé de petites montagnes,
ensuite le fils , encore plus petit (qui ne se visite pas car les esprits des ancêtres y sont toujours présents)
 et finalement à 10km de là, le petit fils, le plus petit des 4.
Ces montagnes restent sacrées où des populations San ont vécu de tout temps, abritant une cinquantaine d'individus.
Elles abritent plus de 4000 peintures rupestres, certaines remontant à 3000 ans.
On s'installe sur le terrain de foot et à 16h30, nous envolons vers le sommet du père, en biplace, sous notre aile Pasha.




Très beau vol, avec un vent un peu soutenu, mais néanmoins régulier et ne rendant pas Colette nauséeuse.
 

la luminosité à cette heure est superbe.









Nous nous posons et sommes  accueillis par le "comité jeunesse" de Tsodilo,

 



puis nous rejoignons le camping au pied de la montagne "mère".



Au menu ce soir: grillades de poisson , des brèmes (achetées au bord de l'Okavango)






Le lendemain à 8heures, nous partons faire le tour de la mère pour découvrir en 2 heures les peintures en compagnie de notre guide Meka.





2 sortes de peintures:






-les rouges, les plus anciennes, faites avec de la roche pilée, du sang, de l'urine et du gras d'animal; ils représentent des animaux sauvages (beaucoup de rhinos, des girafes, antilopes, éléphants) et des hommes.
















































Les Sans connaissaient déjà le paramoteur ?
-les blanches, plus récentes, faites avec de la chaux et de la craie, ne représentent que des animaux d'élevage.



Cet arbre est spécial, avec ces centaines de mouchettes qui gravitent autour !
Les Sans extraient un poison de sa sève, dont ils enduisent leurs flèches.



 L'effet curarisant va paralyser progressivement leur proie, qu'ils vont pister le temps que le poison agisse.




À peine revenus au camping, et nous reprenons la route vers Etsha 13.
Ce village fait partie des 13 villages créés pour accueillir des réfugiés angolais
(lors de la guerre civile qui a ravagé ce pays; enfants soldats...)

Nous tentons un troc avec le Guma lagoon lodge, superbe lodge situé au bout d'une piste de sable et d'eau, inaccessible pour Tatouche, qui accueille des touristes à la recherche d'un havre de paix dans un paysage enchanteur.


le lodge possède sa propre piste d'atterrissage

L'endroit se prête fort bien à la pêche du poisson tigre.


Un 4x4 vient nous chercher, nous laissons Tatouche au parking et empruntons les 12km de piste sablonneuse et inondée

















pour arriver au bout d'une petite heure au bord du lagoon.



 Nous présentons les photos (prises lorsque j'étais avec Gaétan).





 Le proprio m'explique qu'il a déjà des photos prises d'un drône,  que lui même en à prises en hélicoptère ou avec son Cessna...!!!            mais qu'il les trouve très belles et accepte...





 Souper au bord du lagon, avec une cuisine d'influence française (la mère française
 vient passer 3mois par an pour former la cuisinière)



Le matin, on nous raccompagne à Tatouche,

 



Escortés par le chien du proprio pendant 6km.

Nous retrouvons Tatouche et partons vers Maun, notre prochaine étape.


A bientôt