vendredi 26 octobre 2018

Malaisie 3, Kuala Lumpur et retour à PD



Arrivés à PD, nous contactons Alan, c'est notre contact malais (un ami de Mumu) qui nous avait fait connaître H ;
Alan est revenu de son voyage en Allemagne et il saute sur l’occasion de passer une soirée ensemble.
Belle soirée, bien agréable, à son club fétiche, le Yacht club de PD.


Vendredi, nous partons en bus vers Kuala Lumpur.

En 2 heures de bus, nous arrivons au terminal de bus de KL, d’où nous prenons un Grab qui nous dépose au Concorde hôtel, un 4**** en plein centre de la ville.
Notre chambre située au 19ème étage donne pile sur les tours Petronas


Nous partons aussitôt prendre nos billets pour la visite des tours prévue le lendemain;

KL construit de partout
Seuls 1400 visiteurs par jour sont acceptés pour la visite des tours,
donc pour être sûr de les visiter, il faut s’y prendre à l’avance.

Samedi matin, direction les tours jumelles Petronas, les plus hautes tours jumelles du monde : 452m, abritant les bureaux du géant pétrolier malaisien Petronas.

remarquez la passerelle SkyBridge, unissant les 2 tours
Ces tours représentent un exploit architectural.
Débutées en 1992, il aura fallu 7 ans de construction car plusieurs problèmes en ont ralenti la construction :

     -le "béton spécial" utilisé pour la construction n’était pas "spécial" sur un seul étage de sa construction (non respect du cahier des charges) il a fallu détruire cet étage et le reconstruire avec la bonne formule de béton.

     -la tour numéro 2 n’était pas parfaitement verticale;
      entre le sol et le 60ème étage; elle penchait de 2cm vers la tour n°1
(c’est beau l’amour....comme chez le gingko biloba oú le mâle penche vers la femelle (sic!) )
        Donc on l’a construite penchée dans l’autre sens (2cm)
entre le 60ème et 88ème étage)

Un ascenseur nous emmène à la vitesse de 6m/seconde, jusqu’à la plate-forme « Sky bridge »,

une passerelle (750tonnes) de 60m de long qui relie les 2 tours à 170m du sol. Cette passerelle fait partie des normes de sécurité pour évacuer une tour en cas d’incendie.

Puis nous reprenons l’ascenseur pour aller vers le sommet; au 86ème étage on a une vue époustouflante sur Kuala Lumpur.

Pour info, le français Alain Robert (surnommé Spiderman) a escaladé à mains nues les tours en 2009 !


La visite terminée, nous faisons la connaissance de Azman, un ami de Gabriela, qui habite KL et nous propose de nous servir de guide.

Il héberge gratuitement des étudiants universitaires afin de les aider dans leurs études, ce qui lui apporte de la compagnie.
Azman est ingénieur civil à la retraite, passionné d’art.
Azman
Il est venu accompagné de Fifi, un étudiant en fin d’études en Architecture.
Il nous emmène aussitôt au « National Art Gallery » de la ville y découvrir certains artistes malaisiens exposés au musée.




Le temps de déjeuner,
et Azman nous emmène ensuite visiter la mosquée Jamek.

C’est la mosquée la plus populaire de la ville, construite au confluent des 2 rivières de KL.

PS: "Kuala Lumpur" veut dire: confluent + boueux.

Explication: la ville a été créée au moment de la révolution industrielle en Europe. A cette époque, la seule façon de protéger les machines (en fer) de la rouille était de les étamer (les enduire d’etain). Or les plus grosses mines d’étain du monde étaient dans le coin.
Les bateaux qui remontaient la rivière, s’arrêtaient au confluent des 2 rivières, là où la ville a été construite.


Après la visite, Azman nous emmène visiter le Bird Park, la plus grande volière au monde. Deux cents espèces d’oiseaux y sont « libres » dans des espaces géants délimités par des filets.




Toutes sortes de perroquets, des autruches, des toucans rhinocéros...


Par chance, nous assistons à une démonstration

Un perroquet qui danse en rythme...

ensuite, une épreuve qui aligne 2 perroquets :
 ils doivent mettre chacun 3 anneaux sur un plot 
le plus rapide a gagné.


L'arbitre intervient: "Y a-t'il eu tricherie ?"

Pour les départager, le premier qui met 3 balles dans le panier a gagné...


Azman nous emmène ensuite chez lui, pour admirer ses œuvres d’art personnelles,
un artiste malaisien (Dadi), qui s'inspire de peintures de la Renaissance en les modernisant

puis, nous partons assister à un vernissage de 4 artistes en vogue à Kuala Lumpur.
Colette est aux anges, elle qui adore l’art.

Tableau de Nic Mohd Hazri

Azman propose de l’accompagner à une soirée d’anniversaire avec des amis mais trop fatigués, nous déclinons son offre et il nous re-dépose à notre hôtel.


Délicieuse fondue chinoise au resto de l’hôtel Concorde.






Le dimanche matin, Azman nous récupère à notre hôtel pour nous emmener visiter les Batu Caves à 10km de KL.
C’est l’attraction touristique la plus populaire ici.


A l’entrée, à côté des 272 marches d’escalier menant à l’entrée des grottes, la plus grande statue de Murugan au monde (42m de haut).


Nous nous attendions à quelque chose de très touristique.
De fait, ça l'est mais le site est néanmoins impressionnant :
d’énormes grottes calcaires où les hIndous ont construit le plus grand sanctuaire en dehors de l’Inde.



Fifi fait l’excursion avec nous.





Azman, qui a préféré nous attendre dans la voiture, nous emmène ensuite visiter un centre artisanal;
des artistes peintres


et des batiks très beaux à des prix très raisonnables.



le Palais du Roi
 Le Roi de Malaisie change tous les 5 ans car il est élu (!!) par un conseil royal,
 le roi sera choisi selon un cycle pré-établi parmi les dirigeants de 9 états


Tous les premiers étages des grands buildings ont systématiquement destinés aux parkings
pas de parkings en sous-sol, plus facile à construire  !!
Après le repas, Azman nous fait une belle surprise :
 il nous ramène en voiture à PD !




Petit crochet par le Lexis hibiscus,










un hôtel branché de PD.

A l’image des îles artificielles de Dubai en forme de palmier, 600 chambres sur pilotis, toutes avec petite piscine privative, dessinent le contour d’une fleur d’hibiscus (la fleur nationale de Malaisie).


Vers 19h Azman nous dépose à Gill House, la maison de H, et reprend la route.
Azman avec sa gentillesse et son hospitalité nous ont enchantés.

Lundi matin, opération Tatouche: le grand jour est arrivé:
remplacer l’essieu pour se débarrasser du bruit de casserole que fait le train-arrière.

Le mécanicien chinois « Boon » qui avait déjà remplacé la courroie de distribution, m’attend à 9h et on commence aussitôt à tout démonter.

Pour compenser le fait que l’essieu (acheté en France et expédié par bateau) est plus bas que celui actuellement sur Tatouche, on décide de rajouter une lame de ressort, une grosse lame de camion (11mm d’epaisseur)
En 3 heures de boulot, la lame et l’essieu sont montés.
Vient alors le moment de vérité, celui où on abaisse le cric, pour voir si Tatouche va piquer du nez...du cul...ou ....?
Bonne surprise, Tatouche est horizontale.



Par curiosité, Boon ouvre le différentiel pour voir d'où venait le bruit:
l'axe de la roue était désaxé et tapait dans sa gaine...on a bien fait de changer !

Reste plus qu’à fabriquer un support pour accueillir sur l’essieu l’extrémité inférieure des 2 amortisseurs et les souder.

Le soudeur a un geste maladroit et touche la canalisation de frein, y faisant un trou...par où s’écoule le liquide de frein...


Bernard retourne vite chez Boon qui a gardé les tuyaux du vieil essieu,
 en ramène un et remplace le tuyau troué,

Bref, en 3 heures supplémentaires, Tatouche sautille comme un cabri
PLUS DE BRUIT !
et tout cela grâce à Boon, notre sauveur:

Nous gardons le mardi pour tout préparer pour le départ prévu mercredi.
Vers 10h, on rejoint la plage.


 Le temps de tout préparer et Bernard décolle afin de photographier la maison de H et celle d’Alan, ceci afin de les remercier tous les 2 de leur aide précieuse.

Gill House


Mercredi matin, Tatouche réparée (toutes les pièces envoyées par bateau sont montées) c’est le départ de Port Dickson, direction le Nord.

Mais ceci sera l’occasion d’un nouveau post.

À bientôt 





lundi 22 octobre 2018

Malaisie 2, Côte Est, en route vers la côte Ouest


Nous quittons Cherating toujours longeant la côte vers le nord, direction Dungun.

Nous avons toujours beaucoup de succès avec Tatouche car les camping-cars n'existent pas ici.
ce directeur de station service nous offre des fruits et admire Tatouche

Comme il n’y a pas d’aire de camping en Asie, nous devons pour la nuit, trouver un endroit sécure:  
  • une ruelle dans un village sans trop de passage (sinon le ballet des motos tonitruantes est vite une nuisance)
  • loin de la mosquée (le réveil brutal et sauvage à l’aurore = pas top)
  • pas sur la plage (les groupes de jeunes beuglants qui se réunissent la nuit pour picoler et fumer : à fuir)
Parquer près d’un Homestay est une solution intéressante.

A Dungun, nous restons ainsi dans une ruelle calme dans un Homestay composé de dizaines de villas dont certaines sont occupés par des familles en vacances.
Nous avons partout un réel succès: tout le monde veut visiter Tatouche et s’y faire des selfies.
Ajouter une légende













Une fois le jour levé, nous rejoignons le bord de mer pour une séance de yoga suivi d’une baignade (avec essorage dans les rouleaux pour Colette...!)

Nous reprenons la route pour Kuala Terengganu.
Ville beaucoup plus importante de 350.000 habitants,
nous prenons une chambre dans un hôtel central avec parking gardé.
Pour se déplacer dans la ville, l’application « Grab » est parfaite = Uber d’Asie: vous rentrez votre destination et arrive dans les 5’ un taxi local (mais surtout le prix qui est resté local et annoncé).

Visite de la Mosquée de Cristal.

 les hommes prient à gauche, les femmes à droite,
(sinon les femmes perturbent les hommes qui, eux, prient sérieusement !)

les heures de prière



C’est en fait une mosquée en verre assez récente (2008) située à l’extrémité d’une île; Colette est habillée en conséquence mais les shorts sont interdits...

Tenue correcte exigée


Ensuite visite de Chinatown


 et retour à l’hôtel.

Nous décidons de partir aux îles Perhentian petit coin de paradis avec ses plages de sable clair et ses eaux cristallines.

Une petite île et une grande (où nous séjournons) avec tous les hôtels de l'île

Le temps de trouver un parking gardé pour Tatouche
et nous embarquons à Kuala Bezut;














1/2 heure de hors-bord rapide





et nous arrivons au Barat Perhentian Beach Resort.
une longue jetée face à l'hôtel

La haute et bonne saison s’étale ici entre mars et septembre.
Octobre, il fait soleil le matin et il pleut l’après-midi
et à partir de Novembre la mousson rend le site impraticable.

Une cinquantaine de bungalows s’étalent dans la forêt bordant le rivage.
Des hamacs, un restaurant, une jetée mais pas de grande plage sous la main.
Aussi nous nous installons à la plage de la baie plus au nord.

Deux nuits à buller, lire et manger...


Retour sur le continent sous la pluie 



Spécialité en Malaisie (et surtout la Birmanie): les nids d'hirondelles


De nombreux abris transformés en volières, destinés à récolter les nids d’hirondelle jalonnent cette côte; ce sont des sortes de grandes tours fermées avec de petites ouvertures qui permettent aux oiseaux de pénétrer.
 Ici, ce sont des colonies d’une espèce de martinet dont le nid blanchâtre est intégralement comestible. 
C’est un plat très prisé par les chinois qui se régalent du mucus sécrété par le jabot des femelles qui construisent leur nid.
Ces nids blanchâtres se vendent 1200 €/kg en Chine.


Colette a toujours dit: "je veux bien aller au bout du monde...
mais uniquement si j'ai un sèche-cheveux !

Nous prenons ensuite la direction du lac Kenyir, un lac artificiel, le plus grand de Malaisie, créé par un barrage.


C’est une destination touristique prisée des Malais mais faut avouer que pour nous, cela fait un peu artificiel...!


Des péniches avec étages, transformés en hôtel flottant, « houseboats »qui accueillent les touristes pour faire des randonnées sur le lac.
Ils essaient d’en faire une destination luxueuse nautique, croisières en bateau, parc aquatique mais on sent bien que le lac est créé de toutes pièces.

Nuit paisible passée sur le parking,
(à l’exception du groupe électrogène des péniches).

Le matin, petit déjeuner de « Roti Canai », petite crêpe délicieuse,
et nous savourons notre thé devant le lac.

Soudain une jolie jeune femme nous interpelle...
elle nous reconnaît pour nous avoir vus sur les îles Perhentian. 
Gabriela est tchèque

 et vit depuis 10 ans ici en Malaisie (à Malacca)
avec son mari Khun (Chino-thaïlandais) et son fils Ondro de 4 ans.

Ils sont aussi accompagnés des pères et du beau-frère
(en vacances pour 2 semaines).
On sympathise. 
- « Do you want to come with us to see fishes ? »
On se regarde....des poissons ....? on en a bien déjà vus ...
mais un tour sur le lac ne se refuse pas...alors pourquoi pas ?
et on se joint à eux.
Hop, on embarque tous sur un bateau rapide
Gabriela, Ondro et Khun









1/2 heure à toute allure sur ce lac aux eaux calmes, clairsemé de ci-delà de troncs d’arbre morts qui émergent près des berges.










Sur les rives, de nombreuses constructions sont en train d’apparaître, futurs hôtels en perspective, et notamment en pleine nature, un îlot « duty-free » résultat de promoteurs locaux accompagnés d’une bonne dose de corruption !

le duty free en construction


Nous arrivons à une base où l’on retrouve quelques house-boats. 



D’ici, les gens embarquent sur de petites embarcations car le tirant d’eau n’est plus que de quelques dizaines de centimètres, pour remonter la rivière vers le parc Taman Negara.
Nous, nous pouvons garder notre embarcation légère.

En amont, arrêt près d’un ponton
et commence alors une randonné d’1/2 heure dans la jungle épaisse.

Le chemin est bien balisé, nous empruntons même des ponts suspendus.


du haut du pont, on aperçoit déjà les nombreux poissons

1,5 km plus loin nous sommes arrivés aux « Fish »

L’équivalent d’une surface grande comme 1 terrain de tennis est délimité dans l’eau par une corde;
dans cette espace peu profond, des dizaines de gens sont assis,
tous occupés à nourrir les poissons.


Ces derniers sont tellement habitués à recevoir ces granulés qu’ils se jettent littéralement sur la nourriture, faisant abstraction de la présence de l’homme blanc...


et de la femme blanche

Khun repoussant les assaillants

Les poissons appartiennent à l’espèce Khela, dépourvus de dents pour notre plus grand plaisir, car une main dans l’eau...., et vous pouvez avoir 5 poissons par main qui vous tètent chacun un de vos doigts !




La sensation d’être touchés partout,
 au contact de la peau visqueuse des poissons est très spéciale.

Un grand moment : séquence "sensation inhabituelle" .



Nous reprenons le bateau pour revenir à notre point départ.


Un dernier repas avec Gabriela et Khun (+ leurs pères respectifs)








éviter de prendre ce genre de plat avec des invités:
une sorte de bulot allongé (tourelle)
il faut aspirer par l'opercule...bruit garanti genre:
"Slurrrrrrrpppppp...!!!!"







et nous leur disons au revoir...et à bientôt à Malacca,
car ils nous invitent chez eux.


Sur le parking, un couple de mariés tout frais

Nous retournons vers Kuantan, ville côtière connue pour ses batiks.

C’est dimanche, et nous y visitons une fabrique
moule trempé dans la cire et déposé sur le tissu à teindre
(la teinture se mettra partout sauf sur le tissu protégé par la cire)



puis nous nous installons au bord de la plage à 30km au nord de Kuantan.

Une bonne petite brise de mer pousse Bernard à tenter un premier petit vol !

D’abord ré-assembler et remettre le moteur en route après ces 8 mois d’inactivité; le moteur démarre sans problème...et de un !
ensuite déplier l’aile...et zou, décollage sur la plage


devant un groupe de chinois tout excités, en train de profiter d’un barbecue entre amis.

Le moteur tourne bien et 1/4 heure plus tard, Bernard se pose.

Les chinois nous invitent à partager leur repas:
des huîtres et des noix de St Jacques, à l’ail et vermicelles,
 cuites au feu de bois...un régal !

Ivy apporte une assiette d'huitre et noix de St Jacques

Ensuite des gambas et des brochettes d’agneau.
Seule Ivy parle anglais  mais tous sont accueillants et hospitaliers.



Un orage s’approche subitement,
 ils plient bagage et nous nous installons pour y passer la nuit.

Le matin, après yoga sur la plage et miam ô fruits,

-direction une fabrique de Batik, renseignée dans le Petit Fûté;
arrivés à l’adresse indiquée, en pleine zone artisanale....pas de fabrique !

-direction la Mosquée bleue de Kuantan....
elle est plus bleue...!
raison:  on s’est trompé de mosquée !

-direction une cascade renseignée à 25km de Kuantan...
une fois sur place...barrière d’accès fermée!

-réparation chez un spécialiste de pneumatiques du pneu arrière droit qui fuit tous les jours un peu...
45km plus loin...crevaison !

Il y a des jours...ou des villes...où rien ne va comme prévu.

Nous partons dormir au bord du lac Chini.






Puis reprenons la route de Malacca.


La Malaisie a clairement choisi de privilégier la culture des palmiers et produire de l'huile de palme. Cette orientation a rapidement permis de supprimer beaucoup de pauvreté dans le pays, et cela 5 fois plus vite que n'importe quelle autre culture:
chaque famille pauvre a reçu 10 acres de terrain dans la campagne.
Lorsque les palmiers ont commencé à produire, les exploitants ont vendu leur récolte. Ceci explique les étendues à perte de vue de palmiers.


nous croisons de nombreux camions qui acheminent les noix de palme vers les usines d'extraction





La Malaisie possède également un excellent réseau routier
 en perpétuelle amélioration




Le télépéage s’appelle ici « touch and go »; c’est une carte rechargeable en station service et qui permet d'acquitter les péages sans manipuler de Ringitts.

(la monnaie malaisienne)







Nous arrivons devant la maison de Gabriela et Khun.

Trop occupés à trouver où garer, nous ne remarquons pas un câble d’électricité traversant la route, assez bas pour l'accrocher avec la galerie....
On se rend compte de la bévue par le bruit que le paramoteur fait en arrachant notre galerie...

Bilan:    - 2 soudures à faire pour réparer le top80
             - La galerie à détordre et refixer 
Dans l’urgence, Bernard va acheter un tube de silicone pour boucher les trous laissés dans le toit de Tatouche...car s’il pleut, tout va s’infiltrer

Gabriela arrive de son boulot et nous ouvre grand sa maison.
Tatouche est garée sur le côté de sa maison, branchée au courant.


Khun est absent, en Thaïlande pour le boulot, et reviendra le WE.




Le soir même, Gabriela nous emmène manger une délicieuse Laksa soupe 
dans Malaca by night, 








suivie d’une promenade en bateau sur la rivière qui traverse le vieux quartier de Malaca.

petit air de parenté avec le Ponte Vecchio de Florence ?
les trishaws sont éclairés le soir de lumières éclatantes

Puis promenade le long de la rivière, avec une bonne bière belge (Hoegaerde)
 en terrasse, à observer les bateaux-mouches passer.

Le lendemain, après le petit déjeuner au resto indien,
grandement facilité par notre guide local "Gabriela",
on n'aurait jamais pu commander cela !

elle nous ramène dans le vieux quartier de la ville




 et nous passons la journée à se promener dans les ruelles,
avec Ondreo, 4 ans

 visiter Chinatown,
Chez les chinois, pour attirer la chance, il faut brûler des faux billets dans ces récipients...!
 Une autre coutume chinoise : se faire incinérer avec des objets évocateurs, en carton, que l'on glisse dans le cercueil :

une voiture (on peut choisir la marque)

un vélo pour les sportifs moins pressés

des chaussures... des sous-vêtements affriolants...
( on n'a qu'une seule fois la possibilité de faire une "première bonne impression" ! )

un fauteuil de massage

des victuailles, des pantoufles,...

détails du fronton du temple chinois

 -la montagne St Paul, avec l'église St Paul,

pierres tombales hollandaises relevées contre les murs de la chapelle



Porte de Santiago, seul vestige des fortifications qui entouraient la colline



- le Palais du Sultan de Malacca, reconstitution du palais en bois du sultan datant du 15ème siècle (aucun clou dans la construction, que des chevilles en bois ou des assemblages style mortaises)
reconstitution d'une séance tenue devant le sultan dans son palais

élégantes tenues vestimentaires à l'époque du sultan;
pas de burka, ni de face voilée à cette époque (pourtant musulmane)

L'histoire de Malacca fut d’abord Malaise, avec des sultans locaux qui se sont alliés à une protection chinoise pour se protéger des Thaïlandais (Siam)
Donc gros brassage Malais-Chinois.
Sont arrivés les Portugais en 1511 qui expulsent le sultan,
puis les Hollandais en 1641 
puis les Anglais en 1824.
La ville a longtemps été un centre névralgique de commerce des épices vers l’Occident, finalement supplantée par Penang ( au Nord) ou Singapour (plus au sud).
Cette ville a conservé un charme colonial intense; il s’y dégage une atmosphère chaleureuse et nous prenons beaucoup de plaisir à nous y promener.




Nous terminons notre visite de Malacca par une heure de massage thaï  aux huiles aromatiques...
trop bon !


Le soir, la belle-mère de Gabriella, (la mère de Khun)
nous invite manger au resto chinois; délicieux !



Jeudi matin, Gabriela nous emmène visiter la mosquée Jamek, construite sur des pylônes baignant dans l’eau.



Gabriela et sa belle-mère

tenue de circonstance

Visite du musée Baba Nyona, installé dans une maison cossue ayant appartenu à une riche famille chinoise de Malacca. BabaNyona, c’est ainsi qu’on appelait les immigrants chinois installés dans les colonies britanniques dans tout le détroit de Malaca.(Penang, Singapour, Malacca)
Les photos sont interdites dans l’enceinte donc pas de traces.

Ceci est la pointure d'une femme adulte ....!









Un magasin chinois vend encore des chaussons  qui empêchaient les pieds de grandir; 


comme torture il n'y a pas mieux


 


les trishaws promènent les touristes dans le vieux quartier de Malacca

Gabriela nous explique que lors de son accouchement, elle a été prise en main , chez elle pendant un mois, par une « dame d’intérieur », véritable aide à domicile souvent offerte par la famille, qui aide l’accouchée, cuisine pour elle, s’occupe du bébé, lui chante des berceuses, masse même la maman....
une tradition malaise bien ancrée.

Après le repas indien, nous faisons nos « au revoir » à Gabriela et prenons la route vers Port Dickson.





A bientôt