vendredi 22 novembre 2019

Cambodge 4, Vietnam 1 de Phu Quoc à Phnom Penh, jusque Kampong Cham


Le bus 
de Kep nous emmène à la frontière vietnamienne, passage de frontière facile, 

puisque sans Tatouche, puis nous dépose à l'embarcadère d'Ha Tien; 
1H15 de vedette rapide plus tard, nous débarquons sur l'île de Phu Quoc.

Bien que proche de 12km seulement des côtes du Cambodge, elle est vietnamienne.
50 km de long sur 20 de large, couverte de forêts sur 70% de sa surface (parc national)

Nous passons 6 jours sur cette île, 6 jours rythmés de "douceur métronomique" :

yoga, miam ô fruits, scooter,


 plage de Sao Beach....la plus belle











livraison de fruits exotiques prêts à consommer (mangue, ananas, ...)


bon, on arrête car on vient de voir les températures en France !


 retour vers 16h30 en vue de l'apéro au coucher du soleil

Pinacolada on the rocks






notre chambre donne directement sur la plage


et souper aux chandelles (vacances, quoi !)



Quelques petites diversions au cours du séjour:

la visite de la fabrique de sauce nuoc mâm (6 millions de litres/an) 


La fabrication de cette sauce qui est utilisée dans quasi tous les plats vietnamiens: 

- de l'eau

- des anchois (une espèce bien précise)

- une saumure (15kg de sel/100kg anchois)

et une fermentation d'1an
 puis on presse et on filtre.

Le nuoc mam de Phu Quôc est le premier produit vietnamien à bénéficier d’une A.O.P.
appellation d’origine protégée de l’Union européenne, 
(le thé vert San Tuyêt est le second) 



Une séance de massage réflexologie 
et soins du visage






Promenade en scooter dans l'île



de très nombreux complexes hôteliers sont en construction
 Le scooter se prête à merveille aux déplacements dans l'île, ( 6$/jour)
et ce malgré 
-une conduite dans la ville assez anarchique






-des pistes souvent à la limite du praticable






une Journée Snorkeling en bateau pour Colette

Nous savourons pleinement ce "stop balnéaire" dans le sablier du voyage.

les plages sont superbes mais l'envers du décor...
 si on s'éloigne un peu...!

Une Surprise :

Dans le nord de la Thaïlande, en mars dernier, nous avions rencontré un allemand, Michael.
Voici ce qu'on avait mis sur le blog

"Michael habite près de Stuttgart et se prend chaque année 4 semaines de vacances,
 seul, qu'il passe en moto, laissant sa femme et sa fille à la maison.
Il a loué une moto et est en route pour passer 10 jours au Laos."

 nous avions passé une soirée passionnante  à philosopher sur le sens du monde...
(et n'avions pas épuisé le sujet !)

La coïncidence veut que Michael soit cette année au Cambodge pour un raid moto 
et surtout qu'il ait reconnu Tatouche stationnée devant l'hôtel Rega à Kep.
Il nous envoie par Watsapp la photo de sa moto devant Tatouche !!!

Incroyable ,incroyable ...

Comme il fait une boucle horaire, nous planifions de le rencontrer d'ici une bonne semaine dans le nord du Cambodge, juste avant son retour en Allemagne.



Lundi matin, nous rejoignons l'embarcadère pour rejoindre Ha Tien, puis le bus vers Kep.


Le voyage de retour se passe comme prévu:
-un bus nous emmène à l’embarcadère,

-le bateau rapide à Ha Tien, 
-un minibus à la frontière.


Petit souci pour nous car nous avions pour Tatouche une obligation de sortir par ce poste frontière avant le 20novembre (notre mois de visa)
Or le Vietnam ne veut pas de Tatouche...


Nous demandons donc de tamponner le document reçu pour Tatouche qui confirme qu’on s’est bien présenté dans les temps à cette frontière, et de se faire établir un nouveau document valable 1 mois qui nous permettra de sortir au nord, sur le Laos, tout cela pendant que le car de voyageurs nous attend...


On vous passe le douanier remplaçant qui n’y comprend rien, 

le douanier attitré qui revient de sa pause dîner, 
le « mais où est votre véhicule ?», 
le papier établi qui nous donne 1 semaine de validité (vive le blanco !), 
le tampon à aller chercher à 1km...

Bref les autres passagers ont été patients...!

Retour au Rega guest-House, nous y retrouvons Tatouche,





 et après une nuit sur place, nous partons vers Sihanoukville,
une ville chinoise en éclosion,
qui interpelle sur le sens de ce capitalisme communiste chinois

de nombreux panneaux ne sont rédigés qu'en chinois
 En effet, depuis quelques années les Chinois achètent massivement TOUT ici, au double du prix, avec comme objectif d’accueillir 1 à 2 millions de touristes chinois par an.





 Pourquoi cet engouement ?


 Parce que les casinos sont interdits en Chine par les autorités
 (les chinois sont des joueurs addicts, des ruinés en puissance) 



et que Sihanoukville a pour objectif de devenir une destination

 « vacances-Casino » branchée.






Tous les expatriés de Sihanoukville ont fui la ville, dégoûtés par l’allure qu’elle prend depuis quelques années !


Par curiosité, nous décidons d’y jeter un œil.

aujourd'hui

le projet

La ville semble en construction de tous côtés, des camions, des grues, des immeubles de partout, des casinos (il y en a une centaine).




Nous nous arrêtons « chez Paou », 



un guest-house restaurant en bord de plage, histoire de ne pas reprendre la route éprouvante tout de suite.






Le lendemain, on repart vers le Kirirom national Park, 




à mi-chemin entre Sihanoukville et Phnom Penh.

Il fait partie de la chaîne des cardamomes, chaîne de montagnes en contact avec la Thailande.



De nombreux animaux vivaient ici, éléphants, léopards, tigres, gibbons, bovidés sauvages (gaurs et bantengs) et civettes (linsangs).

Cette destination est devenue une attraction touristique de plus en plus prisée, car le parc est relativement proche de Phnom Penh. 
Des familles débarquent ici pour le week-end.

Nous y retrouvons avec grand plaisir et ce grâce à l'altitude , un peu de fraîcheur.



Les chemins sur le plan sont peu explicites et nous rebroussons chemin à plusieurs reprises pour impraticabilité.

et non, Tatouche peut pas passer...

avec la meilleure volonté du monde...


Nous sommes même obligés de faire appel à un 4x4 pour nous aider à grimper une pente trop raide.


Au bord du petit lac, des plateformes abritées ornées de hamac accueillent les familles qui viennent se baigner.






le resto nous sert directement à Tatouche

Nuit calme et fraîche...on dort trop bien...




Le matin on repart vers Phnom Penh, que l'on dépasse vers le nord.


Dîner au bord du Mékong,






Puis nous empruntons la petite route qui longe le Mékong sur 100km vers Kampong Cham.



Les maisons sont jolies, sur pilotis, typiques avec leurs toits décorés.





de nombreuses scènes pittoresques 

c'est la récolte des mangues


Les croisières sur le Mékong à bord de bateaux luxueux (comme ici le Jahan)


Sur la route, des chapiteaux obstruent partiellement la circulation,
 pour célébrer des mariages.


Nous atteignons Kampong Cham à la tombée de la nuit.

le pont qui enjambe le Mékong

Nous dormons au Mékong Bamboo Hut sur l’ile de Koh Pen au milieu du Mékong.




Le lieu vient d’être repris par 2 jeunes belges, Corentin et Tom, qui accueillent au bord du Mékong de nombreux voyageurs pour des nuitées en hamac dans un lieu calme et enchanteur.




Soirée conviviale et animée


Nous y rencontrons notamment Cécile et Jacques, 

un couple de gérants de Brasseries sur Paris en vacances.




Comme Jacques s’est fait mal au dos (une chute de balançoire) et que rouler en scooter lui est douloureux, nous leur proposons de les emmener en camping-car pour visiter la fabrique de caoutchouc à 30km de la ville.





La sève d'hévéa est récoltée dans les plantations.




Les camions citernes 

 arrivent sur les quais de transbordement où la sève récoltée est vidée dans une cuve  contenant une solution d'eau avec une concentration d'acide formique. 
L'acide formique permet au caoutchouc de coaguler.


 le produit coagulé et malaxé est acheminé vers un bassin de décantation où il repose pendant une douzaine d'heures. Le caoutchouc y perd en densité et y gagne en élasticité;




 passage en presse d'où il ressort sous forme de lé en flux continu. 





Il paraît que l'usine est considérée comme moderne au Cambodge !
et sûre...!

juste avant de passer dans les fours

Entraîné par un tapis roulant. le lé de caoutchouc  passe dans plusieurs fours,
 qui le sèche 

En fin de process le caoutchouc est conditionné.





Repas au bord du Mékong, 




ce resto de l'ONG "OBT chiro village" finance une école pour enfants avec les dons et les bénéfices du restaurant et d’une guest-House.

Retour sur la ville, où nous déposons Jacques et Cecile qui rentrent sur Phnom Penh en bus car la fin de leur voyage approche; ils rentrent sur Paris.



Nous prenons une chambre dans un hôtel avec vue magnifique sur le Mékong.





Nous partons vers le Mondolkiri, à l'est du pays....