samedi 24 décembre 2016

Mozambique 2: Joyeux Noël !!

C'est assez déroutant de se préparer au fetes de Noel dans une atmosphère estivale:
40 degrés, un soleil de plomb...et des sapins de Noel qui fleurissent de-ci de-là dans les halls de restaurants ou de lodges ! Mais on nous affirme mordicus que c'est Noel...faut croire que c'est vrai... Alors on se fait beau... nous aussi on a fait les traditionnelles courses de Noel (dans une foule très très relative) : une jolie robe africaine achetée chez un tailleur local. Et nous vous souhaitons à tous : 
Un Joyeux Noel !!!




Nous continuons notre descente vers le sud.

Le matin, quand nous partons,  nous sommes de moins en moins efficaces...nous sommes prêts  aux alentours de midi, faisons 800m et nous arrêtons au restaurant Green Turtle, tenu par un couple de français: Joëlle et François.
légèrement  plus cher mais excellente cuisine. (on vous épargne les photos qui font saliver...juste l'apéro)



Nous prévoyons de venir y manger pour Noël, quand nous remonterons de notre escapade sudiste.

Arrêt  à Tofo  beach, toute proche.

C'est l'équivalent de Barra beach (sauvage) en plus animé;


 des touristes, un marché pour touristes, des activités nautiques (club de plongée).

Nous passons une nuit au Fatima camping, camping backpakers sans charme mais le seul dans le coin. 

Nous y faisons la connaissance d'Emeric, un francais, baroudeur depuis qu'il est né,  qui possède 2 petites maisonnettes  qu'il loue en face de la plage.
Peut être y viendrons-nous avec Gauthier et Virginie ?
Le soir, nous mangeons à la guinguette indienne "Guju", tenue par un pakistanais de Karachi qui enfourche sa guitare tous les soirs pour nous chanter des chansons "de notre époque...!"

C'est à ce genre d'expression qu'on sait qu'on devient vraiment vieux...!

Le sud on disait...donc direction le sud, notamment les dunes de Dovela.

C'est un lodge qui a été construit par 2 amis français (Thomas et Fred), un peu comme un rêve un peu fou... "chiche qu'on crée une oasis dans cet endroit purement inaccessible ?"
-"allez, chiche...!"
Apres que tout le monde leur dit qu'ils sont fous et que c'est pure folie...le projet commence par créer une piste de 12km à la sueur humaine, uniquement avec des machettes et l'aide des gens du village, pour atteindre l'océan.
Ensuite, apporter tout le matériel de construction et construire  en 4ans de travail acharné et ininterrompu, un lodge inté
gré dans la nature, avec 4 pavillons, 3 tentes,  au milieu des dunes sauvages. Pas d'électricité mais un groupe électrogène (le gasoil est apporté par camionnette une fois par semaine) et un puits pour alimenter en eau douce.
Autant vous dire que la piste sablonneuse n'est accessible qu'en 4x4.

Nous caressons l'idée d'aller y déjeuner. On  appelle  le lodge; Alexandra, la compagne de Thomas, accepte de venir nous chercher à mi-chemin de la piste à condition qu'on fasse l'autre moitié qui est " bonne".

"vous mangez de tout ?" nous demande-t'elle
En général on nous pose cette question quand le chef-cook pense faire des tripes à la niçoise, ou des chenilles braisées...
"-oui, oui, presque de tout..."
"-ça ira de la langouste ?"
"-si vous insistez...!  :-)))))

Arrivés au début de la piste on appelle Alexandra qui prend la piste à notre rencontre.
Tatouche s'engage sur la piste assez sablonneuse; il s'en sort assez bien mais nous sommes obligés de s'arrêter souvent...à cause des grosses branches basses qu'il nous faut couper (avec l'autorisation des proprios...les fourmis rouges)
Finalement nous butons sur un énorme arbre qui a une branche horizontale de 20cm de diamètre en travers de Tatouche.

 
On parque Tatouche sur le côté, après seulement 2km de parcouru.
Nous avons quand même  réussi à exploser la galerie de Tatouche et son chargement...
Alexandra arrive, nous embarque 
route de sable épais, impraticable pour Tatouche;..


et arrivons au lodge.


 


 L'endroit est très beau, très sauvage, très bien intégré dans la nature.
 



 Comme prévu, le menu est à la hauteur de nos attentes:

on vous épargne la vue de la réalisation pratique !

 Le repas est délicieux (entre nous, les français sont quand même au top de la cuisine.... On est pas chauvins...puisqu'on on est belges!)
Colette et Alexandra

Alexandra nous fait visiter les lieux

même les toilettes...




























ont une vie qui appelle l'inspiration...


























 pendant que Thomas s'active à la "mac gyver" à s'extraire du pouce une larve de "pulga" armé de son simple canif.
(Bernbard lui a bien proposé son aide pour la césarienne de cette sale bête...mais il a décliné...!

Après le repas, Alexandra nous ramène à Tatouche et nous continuons notre descente vers Zavora beach.

La route est un peu dure, mais Tatouche s'en sort bien...



Le camping à Zavora beach est très chouette; on y trouve une grande concentration de sud-africains qui déferlent ici avec leur gros 4x4, tirant une remorque avec l'un 1 quad, l'autre un superbe bateau, et passent en famille les fêtes de fin d'année.
On y séjournera 3 jours.



Baignade dans les rouleaux qui ont ici une force incroyable.

Un matin, Bernard décolle a 7h afin de partir photographierle lodge des dunes de Dovella, distantes de seulement 12 km par la plage.

tout le long, des abris  (pour les pêcheurs) ponctuent la plage

Au moment où il arrive au lodge, il rebrousse chemin: le ciel se couvre d'un gris menaçant et la pluie commence à tomber!

vite, on rentre...

À 15h, nouvelle tentative...il arrive au lodge,


 aperçoit Alexandra sur sa terrasse, prend quelques photos 

 


mais un cumulo-nimbus s'est formé sur l'eau à 1km de la plage, et les vents deviennent forts et violents. Il se pose sur la plage, attend qu'il s'éloigne.


Une 1/2 heure plus tard, il ré-décolle et rejoint Colette qui commençait à s'inquiéter.

le resto du Zavora lodge



Nous repartons vers le sud pour une dernière étape: Quissico et son eco-lodge.

Eco-lodge, cela veut surtout dire: pas de confort.
Soit pas d'électricité, peu d'eau (ou alors salée) et à Quissico, même pas de restaurant!
L'endroit est joli, situé entre un lac d'eau douce et la mer,



 mais n'ayant pas beaucoup de vivres, nous repartons le lendemain.

dure la vie...




Et commence notre lente remontée vers Vilanculos où nous irons récupérer Gauthier et Virginie le 2 janvier.

des échopes sur le bord de la route vendent du peri-peri, l'arrache-gueule local

Arrêt à Tofo  beach au Fatima camping qui n'a rien de terrible mais nous permet de réparer la galerie de Tatouche et de manger au delicieux resto "Tofo Mar" face à l'océan.
On s'attendrait à payer cher dans cet établissement moderne et neuf mais la langouste y est à 8euros!

 

Pour Noel, Colette s'est dit qu'elle voulait un minimum de confort...alors on a reserve 3 nuits au Barra beach club.Nous partons donc en vacances rejoindre Barra Beach.

Arrêt au réparateur de pneus pour constater que les 3 précédentes réparations de pneus, faites au Botswana, avec des mèches locales, ne sont pas étanches et laissent s'échapper continuellement des petites bulles d'air, responsables de la corvée "gonflage de pneu arrière gauche" depuis 2mois.
3 nouvelles mèches sud-africaines sont posées...on verra bien.

Nous arrivons au Barra beach club lodge, situé en bord de plage.



La plage ici est vraiment plus sauvage que Tofo Beach.

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des kite-surfers s'eb donnent à coeur joie

C'est bien bon de trouver une chambre grand luxe.
 un immense  lit baignant dans une atmosphère à air conditionné...et 3 douches par jour par personne ! Finalement c'est grâce au contraste qu'on apprécie les petits bonheurs de la vie quotidienne.

vendredi 16 décembre 2016

Mozambique 1: de Inhassoro à Barra Beach

Tout d'abord, sachez que faire un message relève de l'exploit...l'ordinateur de Bernard est HS !
en tout cas la carte graphique; moralité, pour faire le blog, on connecte le videoprojecteur sur l'ordi et on projette sur l'écran tout ce qui normalement est sur l'ordi, avec une définition bien moins bonne...donc soyez cléments si il y a des fôôôtes !

cà c'était avant, quand tout était facile!




 


Une fois nos amis danois partis, nous restons tous les 2 seuls dans ce super camping "

Goody Villas"






 au bord de l'océan.




 
 C'est a saison des noix de coco









et des mangues


, donc on est pas vraiment seuls



Journées "farniente" au rythme des vagues,
 
e stress mozambicain est pas le même que chez nous !



 des Dhow (barques du Mozambique avec une voile triangulaire, inspirées des boutres arabes) qui passent au large, 


 

des pêcheurs qui s'activent sur la plage et qui au bout de plusieurs heures, remontent leurs filets directement sur le bord.
 
Des petits vols solos (pas assez d'espace pour un deco à 2) sur la plage,
 




de bons restaurants en bord de mer



ou même des tourteaux





 

 ou poissons 


 achetés directement aux pêcheurs




des promenades romantiques...

Même un délicieux repas de gambas en échange de photos aériennes, comme "au bon vieux temps!"

 Merci "Estrella de Mar"



Nous quittons Inhassoro, reposés.
Direction Vilanculos 100km plus au Sud.
Arrêt à la Casa Jules, lodge tenu par un couple franco-belge. Bruno et Valerie ont racheté ce lodge il y a 6 ans , l'ont amélioré, ont rajouté des logements en visant une clientèle moins "backpackers" et plus raffinée , et ont bien amélioré le restaurant pour en faire une des meilleures tables du coin.
 Ils nous ont aidé pour obtenir la lettre d'invitation, préalable incontournable pour l'obtention du visa mozambicain pour Gauthier et Virginie.
Ils nous réservent un emplacement sur leur parking, avec électricité à disposition. 

Comme Gauthier et Virginie nous rejoignent bientôt, nous nous renseignons sur les clubs de plongée , de Kitesurf (s'agit de les occuper ces jeunes!)
 



Nous visitons un atelier de fabrication artisanal de Dohw

le bois brut


 

C'est aussi l'occasion de tester les "seafood" à toutes les sauces...langoustes...calamars...steaks de calamars...gambas...

 



C'est vrai qu'à force de parler bouffe on vous imagine saliver légèreent comme dirait Pavlov...



Nous faisons aussi la connaissance de Frederic (le frère de Bruno) avec Sophie, sa compagne, qui passent quelques jours de vacances ici.

 

Après 4 jours, nous partons vers le sud. Pas très loin d'abord, à 7km, le lodge "Archipelago" qui offre des bungalows pour 4, 

un bon Resto que nous testons aussitôt, 



et une plage idéale pour décoller (on pense à nos prochains baptêmes avec Gauthier et Virginie)


En route vers le sud pour arriver  à Marrungulo lodge et camping sous une pluie battante.



Le camping est un peu sinistre, et  bien sombre, tellement il est enclavé dans les arbres et les cocotiers; de plus la mer n'est pas directement visible .
On ne s'y plait pas et nous repartons le lendemain, content de ne pas avoir pris de noix de coco sur la gueule...
Pour partir, on doit demander au proprio de nous aider à grimper la côte car Tatouche n'y arriverait pas seule.
 
C'est la première fois que Tatouche se fait tracter (et ce sera pas la dernière...!)



Nous partons au camping "Sylvia Shoal" à 5km plus au nord toujours sous une pluie battante
 (il "drache"); 

Tatouche aborde sans problème la piste bien sablonneuse mais par contre nous passons sous des arbres bas et accrochons des branches sur le toit (où se trouvent le top80 et le chariot)

Sylvia Shoal est vraiment sympa comme endroit: bien aéré, des petites gloriettes pour s'abriter de la pluie (ou du soleil quand il y en aura) et une immense plage.

La pluie s'arrête enfin.


 Le Resto vient d'ouvrir car la saison va commencer: des convois de sud-africains viennent passer les fêtes de fin d'année ici; ils sont attendus d'un jour à l'autre.


la dernière...après j'arrête (promesse d'ivrogne)

Vue du restaurant

l'apéro (on est devenus raisonnables)

Première opération: réparer le top80 qui a souffert des branches basses; le lanceur (ressort) est à changer et l'arceau en fibre de verre cassé.
On achète a un pêcheur local 3,3 kg de langoustes 

une des 2 langoustes


que nous grillons au barbecue.


 Mais Bernard a vraiment eu les yeux plus grands que le ventre....on n'arrive pas au bout. 


On mangera le reste en salade froide avec une bonne mayonnaise.
Un matin, météo clémente, on installe le biplace pour un superbe vol sur la plage de 25'

Les casques-écouteurs rendent ces vols très agréables car nous pouvons communiquer tout le long.


notre camping

personne pour nous prendre en photo...alors on improvise !

À peine posés, Bernard repart seul afin de bien sécher son aile mono qui s'est imprégnée lors des pluies récentes.
Au bout de la plage, un type au sol fait de grands signes, visiblement il veut causer...
Bernard se pose à côté pour savoir.
C'est un ingénieur sud-africain qui vient d'être breveté pour le Paramoteur, qui a son matériel mais n'a encore jamais volé seul; il demande si je peux l'aider pour son premier vol ?
Pas de problème, et une heure plus tard, il décolle avec son Paramoteur sur la plage.
Pas très long ce vol, car à 100m d'altitude, son moteur pétarade puis s'arrête; il se pose mais n'arrive pas à le redémarrer ;
Faut dire que ce moteur (Simonini) avec le cylindre inversé vers le bas est connu pour ses caprices.

Comme le lendemain la météo est bonne aussi, rendez-vous est pris pour passer le chercher et voler ensemble; il a la journée pour réparer et régler son moteur; dès qu'il nous verra voler, il décollera et nous volerons tous les 3.
Une heure plus tard il nous apporte en guise de remerciement 2 énormes filets de poisson qu'il a pêché le matin même.
Le lendemain matin, nous décollons sur la plage, passons le chercher...mais personne...il apparaît enfin, tout penaud et nous explique par grands gestes que son moteur n'a rien voulu entendre....!



Comme il reste 3 semaines sur place, nous le reverrons quand nous remonterons vers le nord.
Mais pour l'instant, direction le sud.
Nous reprenons la piste aux "branches basses" bien décidés à élaguer tout ce qui pourrait endommager notre cargaison. Le trajet nous prend 1 heure: tous les 100m, on s'arrête, Bernard monte sur le toit, armé de la machette (mexicaine...merci la mère Gerard + Sophie et Eric) et sectionne comme un acharné tout ce qui est gênant...le problème c'est que tous ces arbres vivent en symbiose avec des colonies de fourmis rouges...le contrat entre eux se résume à ceci :
"Je vous abrite tous, en échange, vous me protégez" 
et à chaque branche coupée, des escadrons de fourmis rouges grimpent sur Bernard pour le neutraliser...


Il nous faudra 1 heure pour parcourir les 6km de piste, Bernard est dans un état!!! Piqué de partout, en nage, avec des éraflures de partout...
Nous repartons et arrivons à Maxixe.

Grande ville en face d'Inhambane, où nous faisons quelques courses et le plein d'essence.
Dans la ville, subitement plus de frein....
Les symptômes correspondent à une fuite de liquide de frein.
Bernard passe sous Tatouche pour inspecter.
De fait, il y a une fuite sur une conduite de frein, sur la roue arrière gauche.
Plus question de rouler car arrêter Tatouche avec le frein à main s'est un peu galère!
Bernard part chercher un mécano qui pourrait souder la conduite.
Au bout de 3/4 d'heure, il revient avec un mécano; la conduite est démontée, ressoudée à l'atelier, et remontée. Prix de l'intervention :5€
Ça y est tout fonctionne.
Nuit au camping de Maxixe, situé en bord de mer, juste à côté de l'embarcadère où des navettes relient Maxixe et Inhambane.
Le matin, nous partons sur Inhambane par la route; 55km qui permet de contourner la baie par le sud.

Arrêt dans un supermarché tenu par des sud-africains: la qualité s'en ressent de suite !

Colette revient avec un stock de Sauvignon Blanc

Nous arrivons au White Sands, le camping en bout de Barra Beach, vers 17h. Il fait chaud et humide


 
.
Ce camping est original car il devient une île cernée par l'eau à marée haute. Pas de fuite possible tant
 que l'eau ne descend pas !
 

Nous cuisinons au barbecue les 2 superbes filets de poisson reçus;
 
Achat de "Tiger Prawns" auprès des marchands ambulants




Grimpeur qui récolte des noix de coco
nous comptons rester ici 3 jours avant de continuer notre descente sur la côte .