"if everything seems to be going well, you have obviously overlooked something...!"
Gaetan est plus qu'à l'heure mardi matin pour nous emmener à Marignane.
Petit déjeuner à l'aéroport et nous refaisons le monde avec cet ami végétarien, habité d'éthique et de causes nobles.
Colette, Gaetan et moi à Marignane |
Nous lui faisons nos adieux et passons les formalités...
Au contrôle de sécurité, en vidant mon bagage à main pour étaler mes disques durs sur le tapis roulant vers le détecteur RX, je vois mon tazzer !!! Oups...une arme de 5ème catégorie interdite en France.
Je m'adresse illico au surveillant et lui montre mon tazzer en lui expliquant que je me suis trompé en faisant mes bagages ...
La gendarmerie est prévenue..; heureusement , je l'ai déclaré spontanément..; il n'y aura pas de poursuites pénales ! et nous embarquons sans notre Tazzer sur le vol Lufthansa vers Francfort.
Arrivés à Francfort, nous avons 7 heures d'attente, puis nous partons nous enregistrer au comptoir d'Air Namibia.
Nouvelle surprise: pour partir en Namibie, il faut pouvoir justifier d'un billet aller-retour.
On avait anticipé le problème lorsque le consul de France de Windhoek avait annoncé au téléphone : "Vous risquez de ne pas pouvoir débarquer sans preuve de billet retour..."
Aussi nous avions contacté l'Ambassade de Namibie à Paris et on avait obtenu un papier officiel signé par l'ambassade, attestant que nous n'avions pas de billet retour car Tatouche nous sortirait du pays par la route.
Et ça a failli bloquer au comptoir:
-"vous n'avez pas de billet de retour ? vous ne pouvez donc pas partir.."
On a sorti le Joker...et on a pu passer.
Embassy of the Republic of Namibia |
Vol Air Namibia sur Windhoek, nous arrivons à 6h30 du matin.
Six heures d'attente,
avant que notre avion nous emmène sur Walvis Bay.
Hésitant devant les banques de l'aéroport pour choisir le meilleur taux, nous discutons avec une européenne qui réside ici, et elle nous propose de nous changer à un bien meilleur taux que les banques...et zou. (on ne nique jamais assez les banques qui nous entubent la plupart du temps !)
Enfin l'heure d'enregistrement arrive; on embarque, l'avion roule, s'aligne vent de cul pour décoller (tous les autres avions décollaient dans l'autre sens?) , lance ses moteurs...on accélère, prenons de la vitesse.. puis freine !!
Souci d'un réacteur...retour à la case départ.
Le temps de faire le plein à l'avion stationné à côté et 1/2 heure plus tard on décolle vraiment, vent de face cette fois-ci.
nos 2 avions ! |
Temps orageux et le pilote slalome entre les nuages gris ; 40 minutes plus tard nous atterrissons à Walvis Bay, où règne un petit vent frisquet et 16°C (oups!)
Le père de Julie (la proprio du Bed and Breakfast) vient nous chercher à l'aéroport et nous arrivons enfin.
Le lendemain nous rencontrons Monique, la transitaire qui s'occupe de dédouaner Tatouche et nos affaires. Nous lui remettons le carnet de passage en douane et elle nous donne rendez-vous vendredi matin pour venir le chercher.
Soirée aux chandelles au resto "the Raft"
(huitres et calamars arrosés d'un délicieux Chardonnay sud-africain).
Vendredi matin, je pars chercher Leonce, fébrile !
Et je le vois sur le parking, (tout ému que je suis).
Je pars retrouver Colette et meugle (le klaxon "vache" est opérationnel) devant le B&B:
Colette, Julie, papa of Julie, son of Julie, tout le monde vient fêter l'événement.
Première opération: restaurer le système de gaz (on n'a pas pu embarquer les bouteilles de gaz sur le bateau à cause des risques d'explosion) donc achat d'une bouteille, d'un détendeur.
Celui-ci se révèle trop faible et Tatouche se met en sécurité, mais il est trop tard (18h) pour solutionner le problème: on verra lundi avant de récupérer nos affaires personnelles.
Comme c'est le Week end, Monique nous a conseillé de faire une sortie en bateau dans la lagune
(où ils élèvent les huitres) et on s'inscrit le samedi à cette journée bateau suivie d'une randonnée en 4x4 dans les dunes 60km au sud de Walvis Bay
Notre guide Nick, un vrai namibien style bonhomme Michelin (il nous explique qu'il n'a plus besoin de life-jacket) nous abreuve de petites anecdotes drôles.
une otarie apprivoisée avec Nick à l'arrière-plan |
Voici "Rudy", rebaptisé en l'honneur de son copain qui parle sans arrêt,
et les pélicans nous escortent dans l'attente d'une récompense
Celui-ci a même pris la tête de Colette pour une piste d'atterrissage.
Nous rencontrons les installations ostréicoles; Nick, avant de ne plus faire que flotter, était plongeur pour une de ces fermes; son boulot était de plonger dans l'eau opaque pour récupérer les paniers d'huitres qui se détachaient du filin à la surface de l'eau et se retrouvaient enfoncés dans la vase à 10 mètres de profondeur.
Nous voyons de nombreux dauphins dans la baie, des otaries,
A midi, collation délicieuse:
et champagne !!
une des 5 plateformes pétrolières de Namibie,
stationnée dans la lagune,
elle attend que le cours du pétrole remonte pour
se remettre en activité et être rentable à l'extraction en mer.
A midi, on échange le bateau pour un Nissan 4x4, direction le sud.
Le guide a changé mais s'appelle toujours Nick,
il nous montre les "Strawberry Chicken" ...
littéralement ("poulets fraises")...
énorme colonie de flamands Roses |
un peu plus loin, arrêt au bord des salines (cette région est grande productrice de sel)
Arrêt pipi à hauteur de l'ancienne frontière :
En effet lorsque la Namibie
(alors province de l'Afrique du Sud) a accédé à l'indépendance en 1990, l'Afrique du Sud a gardé la zone de Walvis Bay et du territoire autour jusqu'en 1994
ici se trouvait la limite sud.
Nick creuse dans le sable,
et déterre un gaeko qui creuse un tunnel et se protège la journée du soleil
Nous longeons l'océan sur des plages immenses et désertes;
c'est la première fois que l'on ne trouve pas de pollution (plastiques divers) sur les plages et cela donne un vrai sentiment d'apaisement.
Le 4x4 s'arrête sur la plage à côté d'une haute dune à escalader le temps que Nick mette le couvert;
presque arrivée |
certaines dunes ont une pente de 40°
Sur la route, Colette aperçoit un beau chacal
et plus loin des springbock, antilopes fétiches des rugbymen sud-africains, qui peut faire des bonds à 4 mètres de haut et de 14 mètres de long.
Demain on doit récupérer nos affaires au port (le bateau est arrivé vendredi)
L'accès au Wi-Fi est assez difficile (pour trouver un bon débit) et il se peut que nos messages sur le blog soient plus espacés à l'avenir.
On fera du mieux possible...
Youpihhh! L’aventure commence. Dites donc, il fait beaucoup plus chaud chez nous !😊
RépondreSupprimerWow vous y êtes - puis je vois déjà opérationnel !!! Bon périple !
RépondreSupprimerCoucou les amis!
RépondreSupprimeret bien après un début tumultueux, je vois que le voyage commence très bien ! Déjà la découverte d'animaux sauvages, des pages désertiques avec des dunes de folie et en prime de délicieux mets bien arrosés , c'est pas maintenant que commence le régime...
Bonne continuation et gros bisous à vous deux
au plaisir de vous suivre encore ! jany et JP