samedi 19 mars 2016

Namibie 4: de Rehoboth à Epupa, et retour sur Windhoek

Après 2 semaines de silence radio , un gros message cette fois-ci....et beaucoup à raconter !







Arrivés à Rehoboth, 
nous passons 3 jours au bord du lac du barrage de Oanob lake...





mais nous nous rendons compte qu'il reste 2 semaines complètes,
avant l'arrivée de Jean-Paul et Jany  (JP&J)!!!









Pourquoi ne pas en profiter pour aller visiter les himbas ??

Chiche...   et hop... nous partons vers Windhoek et le nord.



Le seul qui est triste de nous voir partir...
















D'abord courses au Spar de Rehoboth.
Mais en arrivant avec nos courses à Tatouche , un sifflement sur le pneu avant gauche...
second pneu crevé!!
Bernard sort aussitôt son matériel chirurgical..


et nous partons.











Nous dépassons Windhoek









et continuons sur la B1 en direction de Okahandja
  (qui possède un marché artisanal de sculptures sur bois que nous visiterons avec JP&J) ;

nous déjeunons au Rhino restaurant
 nos voisins de table, des hollandais, reviennent d'Opuwo et nous tuyautent.
Nous repartons aussitôt vers Otjiwarongo.
Une fois sur place, nous passons la nuit au camping des Acacias qui a comme seul intérêt d'être attenant a la ferme des crocodiles.

À côté de nous, un 4x4 avec 2 couples de français, des navigateurs qui s'offrent un séjour ensemble en Namibie. (la famille Rosso et leur blog http://tahaa-tiva2007.blogspot.com)





Le matin, nous partons visiter le plus grand élevage de crocodiles de Namibie: 4000 têtes qui alimentent en Europe, en Chine, aux USA
 le marché de chaussures, de sacs et de ceintures en peau de croco.








Nous avons accès, non a l'élevage mais à leur "Show Room" où sont présents des crocodiles de 1mois,
 


4mois. 4ans,


   10 ans et plus

sourire sympathique (dentistement parlant)

pour se ventiler (donc se refroidir) ils restent ainsi la gueule ouverte,
caractéristique anatomique: ils n'ont pas de langue ...

Adultes, Ils pèsent 500kg pour les femelles et une tonne pour les mâles.
Les crocodiles sont généralement tués à 1 an pour leur peau et leur viande.
Pas de souffrance...une balle dans la tête !!

Les crocos se reproduisent une fois par an .
 Copulation sous l'eau, (oui Vincent, le "missionnaire" !)
Au bout de 3mois,  maman croco pond ses 80 œufs qu'elle enterre dans le sable.
Ils sont aussitôt déterrés par la ferme et placés 3mois en incubateur.
Si la température de la couveuse est de 27 degrés  => sortent des femelles
Si la température de la couveuse est de 33 degrés  => sortent des mâles.

Les adultes sont nourris 1fois par semaine, le samedi 11h.


Et comme nous débarquons par hasard le samedi à 10h30, nous avons la chance d'assister au repas des monstres.



Au menu: chicken (morts, avec plumes).

Rappel d'une caractéristique anatomique:   les crocos n'ont pas de langue et ne peuvent donc mâcher

Conséquence  directe :
-soit le morceau est petit et peut être avalé d'un coup,
-soit le morceau est trop gros; ils vont alors l'enfouir dans la vase, attendre une semaine une décomposition avancée pour pouvoir arracher  facilement des morceaux... bon appétit !

Un conseil utile, si vous croisez un croco et que vous êtes mordus, pour le faire lâcher prise,
 lui mettre 2 doigts dans les 2 yeux...





Nous mangeons au resto de la ferme ...
...du crocodile:







des ribs.












et un steak.


Intéressant mais moins bon que le gibier.








Par contre on achète un Carrot Cake fabuleux qu'on emporte avec nous pour déguster dans Tatouche
avec un bon cappucino...








Départ vers le nord, 300km de route asphaltée


des termitières de 2 à 3m de haut jalonnent le paysage





pour arriver près de l'entrée ouest du parc d'Etosha. (les panneaux changent...)
 

Camping Toko Rustic lodge qui possède son propre village himba pour ceux qui n'ont pas le temps de monter dans le nord pour les voir. (JP&J, c'est là que vous les verrez...)

Le lendemain direction Opuwo.

 L'animal du jour: la girafe au bord de la route !!


 qui se laisse approcher à 10 mètres, curieuse.









À Opuwo, nous nous arrêtons au Opuwo Country Lodge,










ce lodge posé au sommet d'une colline  possède une piscine à débordement extraordinaire
(avec superbe vue sur la vallée)


Ce soir nous fêtons la Sainte Colette, au resto, repas arrosé d'un bon vin (un pinotage sud-africain)
 

l'animal du jour...






Au matin, nous avons RV avec Antonio, le guide du lodge qui nous emmène visiter un campement Himba abritant une dizaine de familles.












Devant la hutte principale de tout campement himba :
la décoration des chevilles permet de savoir son nombre d'enfants (ici, 2 ou +)


un feu sacré est délimité par des pierres et un fagot de bois










Ils vivent de l'élevage de vaches et chèvres, boivent le lait et se nourrissent surtout de pâte de mais.

leur coiffure caractéristique  est réalisée avec des extensions enduites de pâte ocre















 Nous faisons la connaissance du chef du campement




à 11 ans, on enlève les 4 incisives du bas aux himbas        (Colette, la dentiste., .. HURLE....)




mais même ici la civilisation arrive à grand pas
Nous craignions une visite style touristique (voire zoologique!) mais nous sommes agréablement surpris d'être parmi eux dans leur vie quotidienne authentique.
Les femmes Himbas ne se lavent jamais...mais s'enduisent le corps d'ocre (pierre réduite en poudre)

 

mélangé au beurre de lait et utilisent la fumée de certaines herbes pour parfumer leur corps et leurs vêtements.
vapeurs déodorantes sous les bras...
La garde-robe est sommaire (réduite souvent à une jupe...)

C'est un peuple fier qui met en avant la beauté du corps de la femme.
 


 Elles se promènent toujours seins nus (même dans les rayons du supermarché d'Opuwo).

ca change du "Casino" local


C'est très cocasse de se promener dans Opuwo et croiser partout ces femmes en costume
(disons plutôt : presque sans costume!)



Elles dorment dans des huttes sur une peau en cuir.

dans la hutte, avec Antonio

Nous parlons à Antonio du film "bébés" de Alain Chabat, qui suivait pendant un an le développement de 4 nouveaux-nés (un américain, un japonais, un mongol et un himba)
Le film, traité comme un documentaire, montrait le développement des bébés selon les coutumes et les traditions.
 Eh bien le  bébé Himba, contre toute attente, paraissait le plus débrouillard  !!!

Nous offrons à Antonio une clef USB avec le film.


Dans la ville également des Herreros, proches des himbas mais qui ont opté pour des vêtements
 "à l'occidentale"

 
 



Antonio nous a donné envie d'aller voir les chutes d'Epupa, située à la frontière Angolaise, à 4heures de pistes.(180km)



Pauvre Tatouche, elle est un peu malmenée, mais s'en sort à merveille,
utilisant les 4 roues motrices dans les passages difficiles, les passages de gués
(boue, sable et raidillons)


beaucoup de troupeaux de chèvres


nous évitons par chance les orages menaçants tout autour, et même un "piéton" qui regarde pas si une voiture arrive...(pourtant il peut utiliser ses yeux comme des rétroviseurs !)




l'animal du jour: le caméléon

Nous arrivons à Epupa lodge, installé tout au bord des chutes.
 

 Le niveau d'eau est à son maximum.







Le restaurant possède une terrasse qui domine la chute située à 25mètres seulement.



l'eau s'engouffre dans la faille toute proche

Nous partons faire une merveilleuse promenade au bord de la faille ;
 l'eau bouillonne dans un fracas étourdissant.






les racines de l'arbre sont gigantesques

c'est pas un montage !



Le soir, nous prenons l'apéro avec nos voisins de camping, Evelyne et Pete,
(infirmière et médecin hollandais).
Ils ont acheté une voiture Toyota Hilux qu'ils laissent au Cap et viennent 2mois par an en vacances en Afrique australe; ils ont déjà visité le Botswana, la Zambie, le Mozambique et Madagascar (attention l'état des routes y est déplorable!!)


C'est agréable d'échanger ainsi nos expériences réciproques.

"Allo Laura et Gauthier ?"


Le matin, à 7heures, grand ciel bleu !

On se douche et on part vite à la recherche d'un endroit pour décoller...

À 500m du hameau d'Epupa, la route est large et il n'y pas de fils électriques en bordure.



On installe tout et au bout d'une 1/2 heure, on décolle pour survoler en condition optimale les chutes qui sont vraiment de toute beauté.

les chutes d'Epupa et le camping-restaurant à droite

la chute avec la terrasse du restaurant en face















 Tatouche nous attend bien sagement



un super vol dont on se souviendra !
Nous entamons le retour sur Windhoek.


On rentre sur Opuwo;  4 heures de route,  ponctuées d'un déjeuner en pleine brousse.

Nous re-campons au Opuwo Country Lodge, histoire de se baigner dans "notre" belle piscine.

Le matin, nous reprenons la route du sud, enfin asphaltée ...

Déjeuner à Kamanjab, au restaurant de Oppi-Koppi Guest-house.
Originalité du menu : un plat de 4 gibiers : Girafe-Oryx-Kuddu et Zèbre.
Le Kuddu reste décidément le meilleur de tous.

Nous reprenons la route vers Outjo et y dormons.
Sans oublier d'aller y visiter le magasin de pierres où l'on trouvait en vente une pierre superbe qui possède des vertus énergisantes :
 la Petersite (du nom de Mr Peters qui l'a découverte en Namibie,près d'Outjo).
 Malheureusement la mine est épuisée et fermée depuis 15 ans;
il devient de plus en plus difficile d'en trouver.

la petersite

Nous repartons sur Otjiwarongo où nous déjeunons à la ferme des crocodiles
(Colette ne peut résister à son délicieux carrot-cake !)

Puis départ vers le Waterberg National Park.



Un plateau de 50km de long sur 15km de large à une hauteur de 200 mètres au-dessus de la plaine 


forme une havre sauvage, isolé, où l'on a introduit des espèces menacées afin de favoriser leur reproduction: des antilopes des sables, des antilopes roanes, des rhinocéros blanc et noir.

Nous arrivons juste à temps pour partir avec Martin, notre guide, à travers le plateau du Waterberg.
 Si c'est un sanctuaire pour beaucoup d'espèces, la végétation très dense limite l'observation aisée des animaux; le regard ne porte qu'à quelques mètres sur les côtés de la piste;
 seule chance d'apercevoir des animaux c'est directement sur la piste, au détour d'un tournant. 









Par contre, ils ont instauré des bunkers d'observation sur les points d'eau,
 que l'on atteint par des longs couloirs barricadés. 



Ainsi les animaux n'entendent pas le véhicule parqué à 200m de là et on les approche sans être vus.




3 buffles en train de lécher les blocs de sel disposés au points d'eau, qui flairent notre présence sans nous voir
on ne tire pas la langue quand on est poli...
Ok, sorry...



la plus petite antilope: la Damara Dik Dik
sacrée gymnastique pour s'abreuver

2 Impalas
 Retour au campement et nuit tranquille.

Le matin, après le yoga et le Miam, un troupeau de babouins envahit le campement, à la recherche de nourriture. On nous a mis en garde car ils volent tout ce qui se mange, rentrant dans les tentes ou camping-cars.
 Et de fait, après avoir inspecté et renversé toutes les poubelles du camp,




 ils essaient de rentrer par les fenêtres de Tatouche.
Colette a des émotions lorsqu'elle se retrouve face à un gros babouin qui essaie de faire coulisser la fenêtre.




Et lorsque Bernard vérifie le niveau d'huile moteur, la porte ouverte à 1m50, un mâle rentre dans Tatouche, et fauche le sac d'oignons ;

 s'enfuit, pour s'installer un peu plus loin et croquer les oignons comme des pommes.




 










Départ vers
Erindi Game lodge,



 la plus grande réserve privée de Namibie
 (70.000ha.)



Nous logeons au camp des éléphants, site luxueux et confortable, situé face à un point d'eau

 

 et protégé par des fils électriques.












Le matin, debout à 6h30, bien décidés à rencontrer un maximum d'animaux.
À peine avons-nous quitté le camp, 3 beau gros lions qui cheminent vers la brousse après s'être désaltérés à la mare.


1km plus loin, un éléphanteau nous coupe la route, 3 mètres devant nous, pour rejoindre ses parents de l'autre côté.

Et 1 heure après, un rhinocéros nous fait face.





Après la matinée sur les pistes, 
avec plein d'animaux,











au bord de la mare ("interdiction de descendre des véhicules !!")





 Certains animaux,
plus vivants...













...que d'autres !





2 mâles Kuddus, maquillés
arrêt au lodge restaurant,
situé en face d'une mare, (le restaurant très chic offre un buffet à volonté pour 9 euros!)
où défilent les animaux qui viennent s'abreuver; 


girafes, gnous, antilopes, lycaon, éléphants...

lycaon



un Marabout

La cerise sur le gâteau...  notre séquence émotion:
 






maman hippopotame sort de l'eau...


 pour offrir sa mamelle à son petit.



L'après-midi, nous empruntons les dernières pistes du parc,



 et repartons vers Kalkfeld, 50km de gravel road.


 A 15km de Kalkfeld, nous attend un camping perdu dans la nature (nous sommes seuls);
 l'on peut y admirer des empreintes de dinosaures datant de 180 millions d'année.

Empreinte Tridactyle (3 doigts) d'un dinosaure carnassier marchant sur ses pattes arrières (à gauche !)

les traces sont gravées dans le grès (sable sédimenté puis fossilisé)










Nous rentrons sur Windhoek, et campons au au Trans-Kalahari Inn,







photo prise en décembre, pour peaufiner leur venue prochaine






hôtel où Jean-Paul et Jany
arrivent dans 4 jours;







 ils ont loué un camping car chez Bobocampers, passeront 3 semaines avec nous,
pour visiter la Namibie ensemble;
c'est leur premier voyage en Afrique.

leur camping-car est un de ceux-là


 Pendant ces 4 jours à attendre, nous aurons l'occasion de faire quelques courses (dont 1 transat),

passer chez le coiffeur,
avant,










et après

se reposer un peu..


avec le nouveau transat acheté à Windhoek

et se faire les pieds en jouant au Scrabble






Donc prochain message du blog, en présence de nos amis JP&J, qui arrivent demain pour 3 semaines;
ils sont à Marignane,  en train d'embarquer pour 
Paris-Johannesbourg-Windhoek









impatients d'être en vacances



A bientôt...

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