notre trajet
Le matin suivant, départ vers Kasane, via Katima Mulilo, puis Ngoma, le poste frontière Namibie-Botswana.
Le matin suivant, départ vers Kasane, via Katima Mulilo, puis Ngoma, le poste frontière Namibie-Botswana.
Nous
arrivons à Kasane vers 14h, et mangeons dans un restaurant indien
délicieux, du Tikka Masala, Chicken Curry, Chiken Korma, un régal pour les papilles,
Le lendemain matin,
départ en excursion aux chutes Victoria, distantes de 70km mais situées à la frontière du Zimbabwe et de la Zambie;
les pros s'accordent pour préférer la vue du Zimbabwe,
mais y aller avec son propre véhicule, n'est pas une mince affaire; en effet la frontière Zimbabwéenne peut être longue à passer (plusieurs heures), avec des taxes nombreuses (taxe carbone, permis de rouler, assurance supplémentaire du véhicule) et nous optons pour le pack organisé par des tours opérateurs tout prêts.
Arrivés aux Victoria Falls, nous
louons des vestes pour la pluie car les chutes sont à leur niveau
maximum d'eau et les embruns sont si importants que nous sommes garantis de
finir mouillés !!
Ces chutes, furent découvertes par Livingstone, docteur missionnaire anglais qui a parcouru l'Afrique en 1800,
il leur a donné le nom de sa reine, Victoria.
Sa statue est érigée face aux chutes, à l'endroit où il les a découvertes.
Si son corps est enterré à Westminster à Londres, son
coeur a été enterré aux chutes Victoria, ramené par ses 2 fidèles
compagnons de route.
Selon le niveau d'eau des chutes, la vue qu'on en a change du tout au tout:
niveau d'eau maxi, comme en ce moment (embruns maximums) |
niveau d'eau faible |
Si les plus larges chutes au monde sont les chutes d'Iguazu,
et les plus volumineuses, les chutes Niagara,
les chutes Victoria sont les plus hautes des trois.
(en général, le
cours d'eau continue dans la même direction que les chutes; mais ici
l'eau s'engouffre dans une faille qui évacue l'eau à 90°, permettent de
les observer en face, (à 80% du côté Zimbabwe)
Ensuite, nous partons sur le pont qui enjambe le Zambèze et relie la Zambie au Zimbabwe.
on reçoit
juste un papier à remettre au poste de contrôle en revenant.
joli arc-en ciel en contrebas, dans la gorge |
Le pont permet le passage des piétons, une voie de circulation routière et une ligne de chemin de fer.
Sur
le pont, on peut sauter en benji (saut à l'élastique) ou descendre
dans les gorges pour du rafting
(le niveau d'eau interdit le rafting en ce moment, et pour le saut à l'élastique, il y a déjà eu des accidents...!)
(le niveau d'eau interdit le rafting en ce moment, et pour le saut à l'élastique, il y a déjà eu des accidents...!)
vue du pont sur les chutes, côté Zambie |
le zambèze continue en aval dans une gorge |
Retour sur le çamping, Chobe safari lodge;
dans le camping nous croisons en permanence des phacochères à la recherche de nourriture,
Jany chassée par 2 phacochères |
Le lendemain matin, nous nous sommes inscrits pour une journée de "game drive",
un tour en jeep Toyota dans la partie du parc qui longe la riviere Chobe;
notre guide BK (Biké) vient nous chercher à l'hôtel.
À peine rentrés dans le parc Chobe, nous longeons la rivière
et nous observons une concentration impressionnante d'animaux paisibles:
des girafes,
des antilopes,
avec des oiseaux sur leur dos qui leur mangent les tiques,
une outarde Kori, en voie d'extinction,
grand oiseau, emblème de Botswana (en tuer un, c'est 5ans de prison)
un aigle pêcheur
En montant dans un tel véhicule on pourrait penser qu'on est pas bien protégé...pas de fenêtres, de portes... ; en fait, à l'exception des singes, tous les animaux ne réalisent pas que des humains sont dans les véhicules, mais considèrent l'ensemble comme un tout; une sorte de gros animal inoffensif;
ils se laissent donc approcher, ne fuient pas car se sentent en sécurité;
il n'y a d'ailleurs pas de chasse autorisée dans le parc, contrairement au parc d'Etosha où l'on peut payer pour tuer son zèbre, son antilope ou son lion.
Nous sommes donc de suite impressionnés par la distance à laquelle on peut approcher les animaux les plus dangereux : quelques mètres sans qu'ils s'enfuient.
600.000 éléphants sont présents dans toute l'Afrique; un 1/3 de ceux-ci, soit 200.00, sont concentrés dans le parc du Chobé, autant dire que c'est impossible de les rater;
ils sont omniprésents, prennent leur bain, traversent la route,
se roulent dans les flaques de boue, au bord des routes...la nuit on les entend barrir du campin.
Un éléphant consomme 200kg d'herbe ou feuilles par jour,
mais la digestion ne s'effectue qu'à 40%, ce qui rend les excréments encore utilisables par certains animaux (singes, oiseaux , bousiers...)
Grand plaisir d'assister à la baignade des éléphants...une vraie salle de jeu; ils jouent, se poussent la tête sous l'eau pour se couler mutuellement, s'aspergent...on ne s'en lasse pas!
Un éléphant ça trompe plus qu'on ne çroit...
-dis, papa, je peux jouer avec ton zizi ? -oui, mais ne t'éloigne pas trop ! |
Impressionnant mon général...
Les mères sont très maternelles avec leurs petits
-un bousier, qui roule sa boule de crotte d'éléphant pour y pondre des oeufs qui pourront s'y développer grâce aux matières organiques qu'ils y trouvent
-une iguane d'1m50 de long qui reste l'ennemi numéro 1 des crocodiles en se régalant d'omelette des œufs de crocos pondus dans le sable
-crocodiles
-des buffles
qui à cette heure du jour, se cachent dans des buissons.
Surtout se méfier des vieux solitaires qui peuvent charger sans raisons et causent de nombreuses morts dans la savane.
une buffle avec son petit |
-un crâne d'antilope resté coincé dans l'arbre,
le signe du repas d'un léopard ( ils emportent leurs proies -usqu'à 2 fois leur poids pour les manger calmement à l'abri des hyènes)
Repas au bord de la rivière à midi.
Aigles pêcheurs |
un rollier aux ailes bleues, couleur du drapeau du Botswana |
À 16h nous espérons toujours voir un lion.
Bika a identifié la présence d'un groupe grâce aux empreintes fraîches laissées sur la piste
et il met vraiment du sien pour nous en trouver.
Finalement, il en trouve 2:
-un jeune lion
- et une lionne.
On assiste en direct à une tentative de chasse...
le lion fait face à un buffle,
hésite,
puis renonce à l'attaquer seul.
La lionne s'intéresse plutôt à un bébé girafe, qui est entourée d'un groupe d'adultes.
On sent l'inquiétude qui plane chez les girafes,
le danger est palpable...
les girafes se mettent en position "brochette"... |
-des singes, avec une séance de manucure-esthétique
position qui s'appelle le décubitus abandonné... |
Et en sortant du parc, cerise sur le gâteau, un groupe de 11 lionnes
sous le regard paisible d'un vieux mâle.
Retour au camping, enchantés, où nous passons notre dernière soirée avec JP&J au restaurant de l'hôtel.
Nous sommes vraiment ravis de ces 2 derniers jours;
certes beaucoup de kilomètres parcourus mais les chutes Victoria et le parc du Chobe,
avec plus d'animaux que nous en avons vus à Etosha, en valaient vraiment la peine.
JP&J prennent la route le lendemain à l'aube. En 3 jours ils vont rejoindre Windhoek où leur avion les ramènera samedi vers la France.
JP va faire un petit film que je mettrai en ligne sur le blog dès qu'il sera prêt.
Nous apprenons à l'instant qu'ls sont bien rentrés en Provence et JP reprend le travail demain (avec des pieds de plombs?) mais des images pleins les yeux...
nous avons été ravis de passer ces moments en leur compagnie.
Depuis leur départ,
- nous passons nos journées à buller dans Kasane, à pique-niquer à la sortie de la ville, face à une famille d'hippos
-avons fait la rencontre au camping d'une famille de français qui voyagent en couple avec leurs 4 enfants ( de 2 à 7 ans) en Toyota Land-cruiser tirant une remorque toute équipée (sponsorisée) (https://sixenpiste.com)
-nous sommes fait voler nos bananes par un singe velvet qui est rentré dans Tatouche et a perpétré sous notre regard ébahi, un "vol à la tire"
-nous nous sommes inscrits à l'hôtel pour un boat tour sur la rivière Chobe;
notre hôtel Chobe safari lodge |
Notre emplacement au camping, face à la rivière |
ce fut un moment bien agréable,
avec plein d'animaux que nous avons approchés de très près.
Le bateau est grand et spacieux ce qui nous arrange car se promener en mokoro est dangereux ;
les hippos sont des animaux territoriaux et peuvent couper une pirogue en 2 d'un coup de mâchoire armée de 2 redoutables canines de 20cm de long
Nous voyons des iguanes, à la recherche de l'omelette de croco...
des kuddus
qui lèchent le sel dans le sol pour neutraliser l'acide sécrétée par les acacias
(quand un acacia se fait bouffer les feuilles par un herbivore, il émet un signal pour prévenir les autres acacias aux alentours afin qu'ils sécrètent instantanément de l'acide dans leurs feuilles, les rendant moins agréables à consommer)
Comme c'est l'heure de l'apéro, et que le bateau dispose d'un bar....petit Sauvignon blanc...
face aux prédateurs...
un croco qui se cache |
des buffles
des éléphants
des antilopes des sables
des oiseaux colorés
dont celui-ci,
qui fait un écran au soleil pour trouver le poisson sous lui
des hippos;
un bateau effraie un groupe d'hippos...
on assiste à la défécation des hippos
qui utilisent leur queue comme fouet pour projeter au loin leurs selles au fur et à mesure qu'elles sortent...
-Colette rentre en France vendredi prochain, le 19,
-Bernard reste et attend Jean-Pierre, son ami paramotoriste, qui passera 15 jours avec lui pour voler
puis son ami Gaétan, paramotoriste également, pour encore 12 jours de vacances pour voler.
-Colette revient mi-mai à Kasane pour continuer le périple africain...
à bientôt
Trop bien trop beau trop génial etc.... bises à vous deux. A bientôt Colette
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