mardi 19 septembre 2017

Australie 7, Darwin vers le sud (Kakadu, Katherine, Mataranka)




Nous partons visiter le Crocosaurus de Darwin,
sorte de "temple musée" dédié au crocodile.

Situé en centre ville,
on peut y observer au travers d'une vitre en plexiglas des spécimens de 6m,



se baigner dans une cage en plexiglass au contact proche (et transparent) de 2 monstres auxquels on donne des zaccouskis,
les mâchoires claquent tout près des nageurs






observer de tout près des petits



les nourrir, (avec l'embarras du choix)





non, Colette ne pêche pas !



la rapidité avec laquelle il saisit le morceau de barbaque...

 observer de nombreux reptiles ...




lézard dragon


et serpents  ...




 

faire des photos avec un exemplaire vivant dans les bras...


"qu'est ce que tu veux faire quand tu seras grand ?  sac ? chaussures?"



si si,... la famille va s'agrandir , on fait la liste des copains qui ont une piscine  !




il existe de grosses variations de crânes parmi ces sales bêtes...

un museau effilé permet de capturer plus facilement des proies (poissons) en étant plus rapide

et Pleins d'infos intéressantes sur ces sales bêtes.


-Un croco peut rester au fond de l’eau 3 heures avant de remonter à la surface
 (ce qui rend le recensement difficile)

-le croco nage en repliant ses pattes et utilisant surtout sa queue,
pour atteindre 15km/h soit 2 fois la vitesse de Manaudou…
inutile de penser lui échapper  avec un crawl soutenu !


-le croco peut courir sur terre ferme autour de 15km/h, donc on peut lui échapper

-Ils sont très mauvais clients... pour Colette…
...les dents repoussent automatiquement si elles sont abimées ou arrachées !
(dentiste pour croco = mauvaise pioche)

-Le croco détient la palme : mâchoire la + puissante du monde animal avec 3,4 tonnes,
le T-Rex (1,8 tonnes),  la hyène (500kg), le lion (300kg);               l'homme arrive à 20kg !

-Certains crocodiles ont passé le permis hauturier !    ils se sont adaptés à l'eau de mer (des glandes salivaires se sont spécialisées dans l’excrétion du sel)
et on peut les trouver en pleine mer près d’estuaires.

Il y a une autre attraction de la région: les jumping crocodiles  (crocodiles sauteurs)
 ils sont habitués à être nourris à partir d’un bateau, ils sautent hors de l’eau pour saisir la bouffe qu’on leur présente.... impressionnant quand la 1/2du corps sort de l'eau !


Nous prenons un petit apéritif en bord de mer au sunset.
 


 Le lendemain nous partons vers le Kakadu National Park, en territoire aborigène.

Ce parc est constitué de marécages inondés en saison des pluies (les précipitations de la terre d'Arnhem, montagneuse, se déversent dans le kakadu, inondant les terres en immenses marécages).
 Les crocos se sentent chez eux et sont partout.



Nous visitons à Ubirr un site aborigène  abritant de nombreuses peintures rupestres.



représentation d'une tortue au long cou




un diable de Tasmanie (espèce disparue actuellement)




Nuit au camping d’Ubir





 


trace laissée par un croco dans la vase
et nous descendons par Jabiru, prendre un peu d’essence (non, pas d’Adblue !)
 faire des courses, et partir visiter le site aborigène de Nourlangie, qui abrite nettement les plus jolis dessins aborigènes que nous ayons vus…
scène de chasse




certains dessins ont 15.000 ans d'âge
Le soir, nous rejoignons Gunlom Falls, après une Gravel road de 37km.
Le lieu ressemble beaucoup au Wangi Falls du Litchfield National Park,



mais avec des mises en garde inquiétantes sur les crocodiles






Pour faire simple:, nous nous baignons à nos risques et périls…



et lorsque nous arrivons face à la piscine naturelle ...déserte…!
 

alors, nous attendons courageusement qu’une famille australienne vienne se baigner avec ses enfants  (plus tendres... les crocos préfèrent...)   pour s’y hasarder !!!


Courageux les baroudeurs !

Le matin, retour par la Gravel Road vers Katherine
arrêt au Big4 camping qui nous avait bien plu à l’aller.
Lessive, rangement, nettoyage…



Nous quittons Katherine,



 direction le sud, par la Stuart Highway, cette route reliant le nord (Darwin) et le Sud de l’Australie en passant par Alice Springs au centre.

Arrêt à Cutta Cutta caves, à 30km de là.

Une visite guidée d’une heure dans une galerie souterraine de 700m de long, inondée pendant la saison des pluies. 
Tout y est: stalactites, ...mites,


 festonnés

en forme d'huitre,








colonnes, chauve-souris, serpents…


python se nourrissant des chauve-souris
Dans les années 60, les locaux venaient pique-niquer ici le dimanche en famille, 
puis l’armée s’est entrainée ici, en tirant sur les stalactites comme cibles (bonjour les dégâts!)
Heureusement l’endroit est maintenant protégé…



Nous rejoignons ensuite Mataranka, connue pour ses piscines naturelles et thermales à 34°C.
L’endroit est touristique (car gratuit ?) et on se  baigne au milieu d’une forêt de palmiers colonisée par des milliers de chauve-souris,







 il y plane l’odeur sûrette caractéristique du guano…séquence « exotisme » garantie !!

Nuit au camping de Mataranka et départ vers Tenant Creek, 550km au sud sur la route d’Alice Springs.




Journée roulage…avec RIEN…que du bush à perte de vue




on compte les kangourous morts, les rapaces, on fait un signe de la main aux voitures qu’on croise,


on observe les termitières « habillées » au bord des routes,

Colette lit son Figaro quotidien



Bernard écoute des livres audio « (Kinderzimmer » de Valentine Goby, « A Long walk for Freedom » de Nelson Mandela…)



170km sur la route du sud, en plein « no-where » , le bourg Daly Waters est signalé à 7km en retrait de l’autoroute: 23 habitants et un café poussiéreux très populaire, avec plein d’humour dans la décoration;

Au moment de rétrograder pour s’y rendre, Tatouche , d’un seul coup, ne répond plus:
La vitesse s’enclenche mais plus rien ne nous propulse…on s’immobilise sur le bas côté…
Le moteur tourne, la vitesse passe, rien n’avance !!!!

Nous sommes immobilisés sur le bas-côté et la panne semble sérieuse.



20 Minutes plus tard, un 4x4 s’arrête et accepte de nous remorquer jusqu’au bourg qui abrite le fameux café et un camping où nous serons mieux qu’ici en bord de route.



Il nous tracte jusqu’au camping, à l’ombre d’un arbre.


On les invite à boire un verre au pub et ils repartent.

On téléphone à René, notre ami et conseiller mécanique Tatouche
verdict de la panne:  disque d’embrayage;
On téléphone, on se renseigne, contactons des sociétés de remorquage…
Le bilan est pas top:
se faire remorquer jusque Katherine (350km et 1000€) où se trouve un garagiste qui pourrait changer l’embrayage  que nous commanderions en France, acheminer jusque Katherine en express par DHL, régler les frais de douane, remplacer l’embrayage par un mécano qui soit compétent pour  cette voiture française que personne n’a jamais vu,… les scénarios sont multiples mais sont tous une sacrée complication.

Nous mangeons sur le terrain de camping, plutôt dépités...

Après le repas, Colette suggère:
« tu essaierais pas encore une fois, juste pour voir.... ? »

-le moteur démarre,
-la vitesse s’enclenche,
-Tatouche roule !!!!!
Il semblerait que la butée d’embrayage se coince parfois, surtout quand on embraye à fond...

Le moral remonte instantanément en flèche;
 on range tout et on repart pour une séquence « Route »



550km vers le sud jusque Treeways,
750km vers l’est jusque Cloncurry,
450km vers le nord jusque Karumba, au bord de l’océan






Nous sommes à Karumba, petit village au bord de l'océan.

A bientôt 



1 commentaire: