samedi 9 février 2019

Birmanie 1, Rangoon, lac Inle


Arrivés à l’aéroport de Yangoon,   nous récupérons sans encombres les bagages.

Première étape:  changer de l’argent. 
Un « money changer » à qui l’on propose 3 billets de 100€ flambants neufs...
...les refuse car l’un d’eux a un pli !

Deuxième étape: une carte SIM pour le téléphone.
Franchement pas cher (25Go de data pour 20€,valable 1mois)

Troisième étape: nous « Grab-bons » et embarquons illico pour le centre ville.

La circulation à Yangoon est très saturée 


et nous mettons plus d’une heure pour parcourir les 16km qui relient l’aéroport à notre hôtel.


Le lendemain matin, sera notre journée « Pagodes ».

Tout d’abord, c’est quoi une pagode? 
C’est un lieu de culte qui contient des reliques et accueille les moines pour prier à l’intérieur du Stupa.(architecture du toit)

La première est située juste à côté de l’hôtel:  la Pagode Sule.



Il y a toujours 4 entrées à une pagode : nord, sud, est, ouest, avec un bouddha (différent) pour chaque entrée.





Au centre un dôme, le Stupa, 

mais on n’y a pas toujours accès.






Seuls les moines y sont acceptés pour prier.





Tout autour du dôme, des petits stands représentent les 8 jours de la semaine...!

Pardon 8 ???        Oui, vous avez bien entendu...eh oui le mercredi ça compte pour 2
car il y a mercredi matin et mercredi après-midi ! logique !


Alors comme Colette est née un lundi, on va devant le stand du lundi 

où tout est symbolique du lundi:
l’animal fétiche du lundi : le tigre
-le chiffre fétiche pour Colette c’est le 15
-la couleur: l’or
-l’astre: la lune
on va arroser la tête du Bouddha 5 fois avec un gobelet d’eau et 5 fois le tigre.



Pour Bernard, né un dimanche, l’animal fétiche est le Garuda, sorte d’homme-oiseau
(paramotoriste ???)
-le chiffre pour Bernard : le 6
-la couleur : l’argent
-l’astre: le soleil
et c’est le Bouddha du stand voisin à arroser 5 fois ainsi que le Garuda



Et vous savez quoi ?
15 de Colette, c’est 1 et 5....oui mais 1+5....ça fait 6 (de Bernard!!!)
Incroyable non ???


On se rend vite compte qu’ils sont HYPER-superstitieux !!!!
TOUT est sujet à recoupements, signes, présages...

A tel point que toute décision importante doit se faire en tenant compte d’un astrologue qui déterminera le jour, l’heure, le nombre, la façon, de tout événement !

Ils savent pas qu'à force d’être superstitieux, ça finira par leur porter malheur !

Ainsi, à l’époque de la junte militaire,
 le général en chef avait le 9 comme chiffre sacré...
il a fait modifier les billets de 100 pour faire des billets de 90 Kyats!!!



De partout dans la pagode, des troncs invitent à laisser une obole porte-bonheur

rentable, la religion ...
afin de ne pas tomber malade, avoir beaucoup d’argent, etc...etc...


Ils ont même installé un petit « navire téléférique » 



qui emmène les dons vers le dôme, actionné par une manivelle.



Ici tout geste est codifié: on doit mettre 5 gobelets ni plus ni moins...sinon...Satanas...!




La seconde pagode s’appelle Botahtaung

C’est une pagode où l’on peut entrer dans le Stupa, pour y voir une relique: 
un poil de Bouddha.


Une caméra retransmet en direct live sur un écran
 la vue de la relique contenant le poil immobile.


Ici, pour attirer la chance, il faut nourrir des tortues  


 ou acheter un alevin (silure) 

et le verser dans la mare aux tortues.


 Bonheur et Richesse assurés !

vite encore 5 "klouches" à Bouddha !

La troisième pagode c’est l’apothéose : la pagode Shwedagon.

Ici, ils sont très stricts:  nous sommes tenus de porter un sarong:

Bernard parce qu’on voit ses genoux...
Colette car elle a un pantalon trop moulant...

Sur une colline arasée, une plate-forme de 5 hectares abrite des pagodes.



La principale à un Stupa de 100m complètement recouvert de plaques d’or.



Tout autour, 64 pagodons (le bébé de la pagode)avec un temple à chaque point cardinal.


Bref, ça brille de partout créant une forêt de toits et d’arêtes ciselés.


Nous sommes en fin de journée et la luminosité est superbe; les dômes dorés scintillent (même si le dôme principal est actuellement en rénovation).


Nous avons une chance incroyable ...il existe la pagode du Bouddha « Soleil-Lune » symbolisée par un paon (Soleil) et un lapin (lune)


Soleil avec ...vous savez ? symbole du dimanche = Bernard !
Lune ....? symbole du lundi = Colette !
Encore un signe qui ne trompe pas...faits l’un pour l’autre...

Sur le site, un Bouddha de jade d’1 mètre de haut taillé d’un seul tenant,
35cm de plus que celui du grand palais de Bangkok



Dans un coin la cloche de Singu, qui est tombée en 1824 dans la rivière, alors que les Anglais voulaient l’emmener à Calcutta.


Comme les Anglais n’arrivaient pas à la repêcher, les Birmans ont proposé de tenter leur chance à condition qu’elle reste en Birmanie en cas de succès .
Les anglais acceptèrent, persuadés de leur échec.
Grâce à des milliers de bambous placés ingénieusement par des plongeurs, la cloche de 24 tonnes fut remontée ! Ça force le Respect !
Elle est exposée sur le site et le bronze est corrodé à certains endroits, dû à son séjour prolongé dans l’eau.



Les offrandes sont souvent des noix de coco avec des bananes.

et tout est fait sur le site  pour qu'on puisse donner:


même le téléférique est fait pour les gros billets

Le lien social est très important en Birmanie et le soir, dans les rues, 
des rencontres s’improvisent autour d’un thé.


Le lendemain, nous partons visite le Bouddha couché, 30 mètres plus long que celui de Bangkok.





Nous flânons ensuite au marché Bogyoke, où de nombreux artisans sont à l’oeuvre,
 des marchands de pierres précieuses, couturières, galeries d’art...

Colette ne résiste pas à flâner parmi les tableaux réalisés par des peintres connus de Rangoon.

Ici l'artiste Mudra

Le dernier jour, nous bullons dans les ruelles de la ville.

Insectes au menu

mais nous préférons la cuisine du Shan Kitchen, notre resto préféré à Rangoon

Nous pensions nous arrêter au Rocher d’Or, un gros rocher en forme de crâne, posé en équilibre au bord du précipice, entièrement couvert de feuilles d’or;
c’est un haut lieu de culte du bouddhisme en Birmanie au même titre que la pagode Shwedagon.
Mais le rocher est en restauration et recouvert de bambous, ce qui rend la visite moins intéressante...donc on va zapper.
Grâce à tosca, une amie qui y est passée, voici à quoi il ressemble:



Nous décidons de prendre un bus de nuit pour rejoindre le lac Inle 700km plus au nord.

Bus confortable, inclinable, avec TV
Après la nuit de bus entrecoupé de 2 arrêts « restauration »,
 nous arrivons près de Nyaung Shwe, petite ville située à 5km au nord du lac,
 relié à celui-ci par un petit chenal.


 Le lac est long de 20km sur 5-6 km de large mais reste partout peu profond(2 à 3mètres).

Des villages sur pilotis se sont implantés le long ou sur la périphérie du lac.

Les Intha sont des pêcheurs et cultivateurs,
 spécialisés dans la culture de primeurs sur jardins flottants (comme au lac Titicaca).

Le bus nous dépose vers 5h30 (il fait un froid de canard) à un croisement de route 
d’où nous devons prendre un taxi jusqu’à notre hôtel situé sur la rive est du lac.
Nous y arrivons (l’Ananda Resort) au lever du soleil vers 6h15.


Le temps de prendre un breakfast et possession de notre chambre, et nous partons vers 10h avec les vélos de l’hôtel découvrir la région .

Premier arrêt au village de Maing Thauk, qui est composé d’une partie terrestre et d’une autre lacustre; 
cette dernière est située au bout d’un long ponton de 500m.


Sur le ponton, une madame birmane nous interpelle et propose un petit tour en pirogue dans son village. Bonne idée, et nous embarquons sur son esquif au ras de l’eau, assez instable.


Un tour de 20’ nous permet de découvrir avec ravissement les petits détails de la vie locale 







l'école



et d’observer notamment leur façon très spéciale de pagayer:


Ils utilisent une jambe enroulée autour de la rame pour la manipuler.
Mais rester ainsi en équilibre sur une seule jambe à l’extrémité de la pirogue pendant plusieurs minutes...demande une sacrée dextérité !


Nous négocions auprès de jeunes en scooter


 de leur louer leur scooter pour la journée. Des vélos à louer il y en a partout, mais pas de scooter.

L’un d’eux accepte pour 13€; nous leur laissons les vélos en caution
 et nous partons vers le village de Nyaung Shwe.

Le réservoir est quasi vide

et nous faisons le plein avec moins d’1€ !!

Il y a très peu de trafic ici, ce qui rend les promenades « cheveux au vent » des plus agréables

A Nyaung Shwe, nous commençons par une séance de massage d’1 heure (4€)

pour nous retaper de notre nuit chaotique.

Puis un délicieux resto qui vient d'ouvrir,


 et nous aidons le proprio à se faire connaître sur TripAdvisor.

Puis visite d’une pagode en bois de 1907, toute sur pilotis.





Ici, étudient et dorment des moinillons (futurs moines).




Sur le retour, nous visitons un vignoble créé par un allemand en 1998 et repris en 2002 par un français associé à un local.


Des vignobles sont étagés sur le flanc de la colline qui domine le lac;





 leur vin blanc sauvignon
 est très fruité.
















Retour du scooter à notre loueur de fortune 


et nous rentrons à l’hôtel en vélo


 pour une séance bronzage au bord de la piscine.


En soirée, nous faisons la rencontre d'un couple d'Allemands bien sympathiques, 
Anne et Rüdiger


Ils nous donnent plein de tuyaux sur le Laos et le Cambodge





Lendemain matin,














 nous embarquons à 7h30 sur une pirogue à moteur


 pour partir à la découverte du lac.
Les nuits sont très fraîches ici et nous nous habillons chaudement, tout en nous dissimulant sous des couvertures, assis confortablement dans la pirogue.





Nous croisons de nombreuses pirogues avec des pêcheurs s’activant avec leur filet.



Il y a quelque temps, les pêcheurs du lac étaient connus pour leur pêche à la nasse;
 posés en équilibre sur un pied, ils manipulaient la nasse avec l’autre pied et un bras.
 De cette technique, ils ont abandonné la nasse qui est moins efficace pour attraper les poissons et pêchent maintenant tous avec un filet à l’exception de quelques pêcheurs qui ont gardés la technique pour la démonstration pour touristes.(voir plus bas)

Tous, par contre, continuent à utiliser une jambe enroulée autour de la rame pour maintenir leur équilibre et se propulser.



La manœuvre est des plus élégantes.




la rue principale du village sur pilotis

Notre premier arrêt au sud du lac se fait dans un atelier de tissage assez particulier. 


Le tissage se fait à partir des délicats fils contenus à l’intérieur des tiges de lotus.




 Ceux-ci sont roulés pour gagner en épaisseur et solidité.
20 jours pour faire une écharpe !


tissage à base de fleur de lotus

Les ateliers de tissage utilisent ainsi le fil de tige de lotus, 

mais également de la soie et du coton.

motifs typique du lac Inle
On s'achète chacun une écharpe, en marchandant bien sûr...

Second arrêt à un atelier de fabrication de pirogues.
 Elles sont réalisées à partir de planches de teck assemblées par taurillons et les interstices sont bouchés avec de la sciure de bois et de la laque (3 couches).
5 ouvriers mettent 1 mois pour finir une pirogue qui se vendra 2.800€ 
et aura une durée de vie de 30ans.

À côté, un atelier de fabrication de cheroots (cigares birmans).




Une femme peut ainsi en rouler à la main 500 par jour; l’originalité vient des parfums qu’elles ajoutent aux cigares, comme la pulpe de tamarin, des épices, du miel, de l’anis...



Nasse qui n'est plus utilisée et remplacée par le filet

Chaque fois nous reprenons la pirogue pour nous rendre à un atelier différent.



Le suivant est un orfèvre spécialisé dans le travail de l’argent.

On nous montre les minerais riches en argent, dont il faut séparer le cuivre grâce à l’acide nitrique, 
un bocal d'acide nitrique contenant l'argent et le cuivre

puis fondu en petit cylindre d’argent pur.
 Il faudra lui rajouter 2% de cuivre pour le durcir.

Plus loin un atelier d’ombrelles.



Le papier provient de l’écorce d’un arbuste (pozapin, sorte de mûrier) qui est ramollie au feu pendant 8h puis écrasée avec un maillet pour obtenir une pâte.


Cette pâte est déposée au fond d’un tamis puis mise à sécher.
On obtient une feuille de papier

 qui sera peinte et utilisée pour réaliser des ombrelles colorées très décoratives.

Au même endroit, on exhibe des femmes au long cou (ethnie Padaung), 



"posées" là exclusivement pour les touristes, dans une ambiance de zoo !
Ces femmes portent un collier en spirale formant des anneaux de laiton.




Les fillettes commencent à en porter vers 5ans , tous les 2 à 3 ans la spirale est remplacée par une plus longue pour arriver à 28 anneaux, soit 30cm de collier pour 15kg.
Petit détail: les vertèbres n’en sont pas pour autant plus longues !
La spirale est supportée par les côtes, qui se développent en penchant vers le bas à 45 degrés donnant l’illusion d’un cou plus long.
Les os des côtes et des clavicules sont déformés par le poids du collier donnant avec l’age des troubles respiratoires (la cage thoracique ne peut se dilater vers le haut à l’inspiration)

Nous partons ensuite visiter le site d’in Dein.
On y accède en remontant un longue rivière aux eaux brunes sur 10km.





Une fois débarqués,


 on remonte à pied sous un passage couvert de 700m.





De part et d’autre de la galerie, des ruines de centaines d’anciens stupas croulants sous le poids des âges.(17ème siècle)



des 2 côtés du passage couvert, des centaines d’étals de souvenirs.

Un artiste nous épate par son courage: accidenté, ayant perdu les 2 mains et un pied, 
il peint des motifs avec de la laque sur des bols en bambou avec son seul pied valide
 qu’il manie avec une dextérité incroyable !






le bol que nous lui avons acheté

On arrive au sommet à une pagode (Shwe Inn Tain),





Nous redescendons la rivière.



Départ vers la pagode Phaung-Daw U construite sur pilotis.


C’est la pagode la plus fréquentée du lac Inle.
Elle abrite un autel avec 5 bouddhas, mais à force d’être recouverts de feuilles d’or par les fidèles, ils ne ressemblent plus à des Bouddhas mais à des cacahuètes dorées.



La barge Royale
Nous enchaînons vers le monastère des chats sauteurs.





Son nom lui vient d’un moine qui avait dressé les chats à sauter dans un cerceau. Depuis que le moine est mort, les chats se sont reconvertis ...
les trônes en or sont plus conforts....
Nous repartons vers notre hôtel en empruntant des canaux le long des jardins flottants.


les algues sont très envahissantes sur le lac





Toute la région est très fertiles grâce à l’utilisation de ces parcelles flottantes qui occupent 1/4 de la superficie du lac.
Organisées en bandes de terre, ces potagers sont constitués de plantes (jacinthes d’eau) et de sédiments qui servent de support à de la terre.


Des tiges de bambou maintiennent ces parterres en place.

De l’engrais est rajouté (à base d’algues draguées dans le lac).




Ces potagers permettent d’alimenter toute la Birmanie en tomates, mais aussi fleurs, concombres, aubergines, haricots...

Dernière démonstration: les pêcheurs à l'ancienne...





Ensuite la nasse est jetée sur un poisson potentiel (bulles à la surface),
le harpon trident agité dans la nasse,

l'attache supérieure du  filet lachée
et la nasse ressortie avec la prise





Cet endroit nous a enchanté même s’il semble de plus en plus menacé par l'affluence touristique qui prend la voie d’un tourisme intensif avec des milliers de bateaux circulant chaque jour 
nuage de fumée (moteurs diesels)

La majorité des pirogues sont en effet équipées de gros moteurs diesels, pas franchement silencieux...j’ai mesuré: 90 à 95 décibels en moyenne.

et des hôtels imposants s'installent sur les bords du lac.

Nous retrouvons la terre ferme,
avec notre capitaine du jour
retour en scooter
à temps pour un apéro au bord de la piscine- ANANDA Hôtel


Un mot sur la circulation
 Il y a beaucoup moins de voitures en Birmanie qu’ailleurs:
7 voitures pour 1000 habitants.

Les britanniques avaient forcément instauré la conduite à gauche;
90% des voitures du pays sont des véhicules importés du Japon (avec volant à droite)
Mais, Il y a 40 ans le général militaire au pouvoir Ne Win décide du jour au lendemain qu’on roulerait dorénavant à droite ! (est-ce son astrologue qui est derrière ?)
toujours est-il que depuis 40ans les conducteurs étaient du mauvais côté

 point de vue visibilité pour doubler un véhicule;
 et plus gênant encore: les bus débarquaient leurs passagers au milieu de la route !

Depuis 2 ans, les voitures importées en Birmanie doivent avoir le volant à gauche.

(comme Tatouche !!)


Mercredi, notre dernier jour au bord du lac Inle, nous louons le scooter pour la journée.
Les marchés autour du lac Inle suivent une périodicité de « tous les 5 jours »,

 avec chaque jour un marché dans 4 à 5villages différents; 
chaque jour ce sont d’autres villages qui ont leur marché,
 et au bout de 5 jours on revient à la case départ.

Aujourd’hui, le plus proche pour nous est c’est le marché de Maing Thauk.

On y trouve outre des étals de légumes et productions agricoles locales,


des stands de pharmacie


vendeur de bétel
 d'épices

du tofu au détail
plus des vêtements, des accessoires de maison, de l’artisanat pour touristes...
L’ambiance est très agréable, les gens sourient, bavardent et rigolant...



Sur la route, notre curiosité est attirée par une grosse cheminée 
qui crache une grosse fumée noire !?


 il s'agit d'une raffinerie de sucre, à partir de cannes à sucre



Nous continuons sur Nyaung Swhepour une heure de massage.


sortie des écoles

Resto et petit café,
 une dernière pagode






 et nous rendons le scooter à son propriétaire.

Petite bière au bord de la piscine et préparons nos valises car demain nous prenons le bus 


Nous quittons le lac Inle avec des pieds de plomb,  car nous avons adoré cet endroit.
Les gens sont souriants et accueillants, peu de circulation, et un site suffisamment étendu pour ne pas trop ressentir le tourisme grandissant.

Le bus nous emmène vers Bagan en 8h de route 



avec un arrêt à midi dans un resto-route.
toilettes de resto-route

La route est montagneuse au début, donc virages serrés avec de nombreux passagers malades…



mais la suite fera l'objet d'un nouvel article...

à bientôt




2 commentaires:

  1. Merci pour ce reportage très intéressant et narré avec cet humour malicieux qui m'amuse beaucoup. Je redoute le pire avec le voyage en car dans la montagne!
    Bises les baroudeurs

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  2. Je viens de passer un bon moment en Birmanie grâce à vous, depuis mon canapé alors qu'il y a une tempête de neige ici ! Vous êtes extra les deux amoureux ! Merci. Bisous.

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