Et c’est reparti pour un tour… 😋
Départ de Marseille le mercredi 9 octobre en fin de journée.
Gauthier nous dépose à Marignane.
Vol tranquille sur Francfort, où nous embarquons sur un Airbus A380 flambant neuf .
11h de trajet mais nous dormons bien car on bénéficie de 3 sièges pour nous 2,
Colette sur les fauteuils et Bernard au sol.
Singapour nous accueille: 30°C à 16h.
Métro pour le centre,
Dodo à l’hôtel G, (en plein centre de Singapour) ,
plus de Boulot!
Premier jour à Singapour :
promenade à pied dans les rues; l'architecture est ici un vrai régal;
même les logements sont recherchés esthétiquement |
les bâtiments font preuve de recherches architecturales soignées.
nous partons visiter Little India
et son temple hindou Sri Veeramakaliamman;
ce temple est dédié à la déesse hindoue Kali, femme de Shiva.
Domination de la femme sur l'homme ? une honte ! |
De nombreux fidèles s’activent dans ce temple,
adeptes fervents animés de plusieurs rituels et de prières.
première "coconut" depuis longtemps |
A midi, resto indien oblige « A leaf of Bambo »,
pour déguster de délicieux plats parfumés à la cardamome.
Sur le retour, Colette se fait plaisir...
elle craque pour un appareil photo Canon hybride M5.
Nous le ramenons à l’hôtel,
puis nous partons ensuite visiter l’hôtel Raffles, une légende à Singapour.
Ouvert en 1887, Il porte le nom de Thomas Raffles, le fondateur de Singapour.
De style colonial, nous espérons y prendre le thé,
mais il y a une liste d’attente de 4 jours pour trouver une table à réserver…
On se contente de visiter le hall d’entrée
et les jardins.
Détour par le quartier de Haji Lane,
quartier branché de Singapour avec ses ruelles semi-piétonnes
bordées de magasins sympas « tendances »
En fin d’après-midi, nous rejoignons le quartier Marina Bay,
où trône le majestueux hôtel homonyme: le Marina Bay Sands
cet Hôtel emblématique de Singapour est constitué de 3 tours
couronnées d’un toit-terrasse
avec la plus grande piscine à débordement au monde.
il donne accès direct au principal centre commercial de Singapour.
Nous rejoignons les jardins de la Baie « Gardens by the Bay »
à la tombée de la nuit
tous les soirs a lieu une superbe représentation "Sons et Lumières".
Etendus sur le dos, nous observons pendant un quart d’heure les tours en forme d’arbres qui s’éclairent au rythme de la musique (d'abord classique, puis moderne).
Un beau moment !
Singapour a une particularité 'abriter de très nombreux food court (centres pour manger) Pour terminer la soirée, nous partons y manger: le Lau Pa Sat hawker centre:
dans une halle ancienne, des dizaines de petites échoppes
qui servent de la nourriture fraiche et bon marché.
Deuxième jour: Métro pour rejoindre le Marina Bay Sands hôtel et profiter de la vue époustouflante sur la ville depuis la terrasse du ciel au 66ème étage.
le temps également d’y manger une délicieuse laksa soupe.
étonnant: un magasin Tintin intégralement dédié à Hergé et son héros |
Pendant que Colette flâne dans les ruelles de Chinatown,
Bernard part visiter le musée Battlebox
il retrace la défaite britannique lors de la prise de Singapour par les troupes japonaises,
.
Le musée raconte comment les troupes japonaises, dirigées par le général Yamashita,
ont conquis la Malaisie en 55 jours puis encerclé Singapour pour l’occuper entièrement en une semaine.
Le général britannique Percival en charge des 85.000 soldats alliés, encerclé, s’est rendu sans conditions face aux 36.000 soldats japonais;
complètement isolé (la maîtrise navale et aérienne était aux mains des japonais),
ne possédant plus de vivres ni d’eau potable, suite à un conseil avec ses officiers, il opte pour le drapeau blanc.
On visite la construction souterraine de dizaines de pièces où s’abritait le quartier militaire de commandement britannique. (photos interdites !)
Les 80.000 prisonniers de guerre (P.O.W. Prisoners Of War) ont ensuite connu en Asie,
les camps de détention et de travaux forcés (cf: le pont de la rivière Kwaï).
Petit détail important pour le commandement britannique (qui avait considéré cette bataille de Singapour comme la pire défaite britannique de son histoire militaire),
lors de la capitulation du Japon en 1945, Mac Arthur avait convoqué Percival pour faire face à Yamashita; une belle revanche lorsque la chance tourne...!
Troisième jour: nous prenons le métro vers les quartiers nords; (pas comme à Marseille !)
Détail: le métro de Singapour est complètement automatisé
(pas de conducteur dans les rames!)
dans le métro, nous encaissons un gros coup de vieux tous les 2:
...deux jeunes nous cèdent leur place assise...!
C’est des coups comme ceux-là qui nous assènent des claques de vieillesse ...
nous partons assister à un spectacle serein et relaxant de chant...
plutôt particulier :
la chorale de Kebun Baruh.
Une pelouse avec une centaine de mâts
qui permettent d’accrocher de jolies cages sculptées en bois jusqu'à 5m du sol
(les géopédies ont besoin d’être en hauteur pour chanter)
pour écouter les oiseaux donner le meilleur d’eux-mêmes.
Jusqu’à 7 espèces d’oiseaux différents sont représentés mais le plus souvent ce sont:
-le Bulbul orphé, un gros oiseau à crête avec une longue queue,
-le Zostérops oriental,
-la Géopélie zébrée (une sorte de colombe)
-le Shama dayal.
Certains passionnés ne possèdent qu’un seul oiseau, d’autres une bonne dizaine, ce qui peut correspondre à un investissement important quand on sait qu’un oiseau de valeur peut monter à plusieurs milliers d’euros !
Lors des concours, 4 juges écoutent chanter les oiseaux participants et leur attribuent des notes, pour élire le champion qui se verra récompenser d’une jolie coupe.
les juges notent également le comportement des oiseaux les uns en face des autres
Une jolie visite pleine de poésie !
Nous repartons visiter les jardins de la baie
Colette a très envie d'emprunter la passerelle... |
et voilà ! |
Bernard est resté en bas |
de nombreuses sculptures jalonnent les sentiers dans les jardins |
Lundi matin, nous rejoignons l'aéroport.
Vol sans problème avec Scoot (la compagnie low cost de Singapore airlines).
Escale à Luang Prabang (au Laos) puis on reprend le même avion vers Vientiane.
Petit moment de panique à bord lorsque le nouveau commandant de bord nous souhaite la bienvenue à bord de cet Airbus :
« à destination de Singapour.....(long silence)........................via Vientiane »
Arrivés à Vientiane, nous prenons le visa d’entrée au Laos à l’aéroport valable 1 mois (30$).
Ce sera notre visa le moins rentabilisé de notre histoire...
puisque nous restons 2heures dans le pays,
nous prenons le bus jusqu'au au terminal de la ville de Vientianepuis un autre pour rejoindre la frontière thaï.
passage du mékong |
Puis passage de la frontière "fingers in the nose"
et nous rejoignons le Mut Mee Garden guest house,
où nous avions déjà séjourné en mars, au bord du Mékong.
Le lendemain, bus pour Udon Thani, puis pour Ban Don Khueang,
où se trouve l’hôtel de Robert qui garde Tatouche depuis 6mois.
et nous retrouvons Tatouche !! (qui a l'air très heureuse)
Grande retrouvailles
Colette et Claudie sont de grandes amies et surtout de longue date (non, pas vieilles...)
où Robert nous gratifie de ses talents de chanteur
Mercredi matin, journée Tatouche.
qui démarre au 1/4 de tour ! Trop sympa...!
En 3 heures de nettoyage, nous la remettons en état.
Le soir, nous mangeons au marché où de nombreux étals proposent des plats thaïlandais.
quand on veut se faire comprendre (surtout pour manger) vive Google traduction ! |
Jeudi, journée excursion avec Claudie, Nic et Robert.
Robert nous emmène tout d’abord à 7h le matin, assister au commissariat de police du village, à une fête bouddhiste;
Cette nourriture est ensuite distribuée aux moines.
on n'a pas le droit de s'asseoir avec les plantes des pieds vers les moines |
Colette est en train de se convertir... |
on adore les arrêts chez Amazon pour ses frapuccini (cappucci froids) |
Quelques arrêts pour admirer des sites rocheux
le rocher éléphant |
Et deux énormes rochers allongés, parallèles, ressemblant à des sous-marins nucléaires
de très nombreuses formations rocheuses dominent la plaine
(avec le Mékong au loin...)
Repas dans un boui-boui le long de la route,
et vers 15h nous arrivons au site de Phuthok,
une colline isolée dans la plaine, haute de 350m, avec 7 niveaux
et des escaliers de bois très raides pour arriver au sommet,
des passerelles en bois accrochées aux parois faites de falaises vertigineuses,
et des temples tout autour...
temple sur un éperon rocheux |
très rassurant le panneau ! |
un rocking chair d'un seul tenant, sculptée dans le bois |
Le lendemain, le départ est programmé .... direction le sud.
Nous prévoyons de retrouver Claudie et Nic au site d’Angkor (Cambodge)
dans 1 semaine.
Ils passent par Bangkok voir des amis puis nous rejoignent sur place par avion.Premier jour,
240km au volant de Tatouche qui roule à merveille...
Première nuit au bord d’un lac
traversé par un pont en bois.
le coup du prince charmant peut pas marcher à tous les coups...! |
Journée de conduite vers le sud sur des routes impeccables.
Arrivons vers 15h au temple de Phanom Rung.
L’accès se fait au bout d’une longue allée bordée de frangipaniers,
suivie d’escaliers en pierres volcaniques.
C’est un très joli temple situé au sommet d’un ancien volcan;
d’inspiration khmer et datant du 11ème siècle; le cadre est splendide;
Les constructions sont très bien conservées, avec assez peu de touristes sur le site...un régal.
un avant-goût d’Angkor
A 7km de là, dans la plaine, le temple de Prasat Muang Tam, d’inspiration hindouiste.
Avec 4 bassins qui entourent le bâtiment principal.
un superbe manguier au bord d'un des bassins |
Nous installons Tatouche au bord d’un étang pour passer la nuit.
et on reprend le Scrabble ! |
le matin, les lotus sont ouverts |
C'est notre dernier jour en Thaïlande, on prend la direction de la frontière;
on a une appréhension ... on s’attend à ce qu’ils soient surpris de nous voir sortir d’un pays dont on n’aurait pas eu le droit d’entrer !
L’immigration "passeport" se passe sans souci.
Mais au moment de sortir Tatouche, on s’approche de la barrière...et là...?
l’officier des douanes nous demande le papier du véhicule ....!
Évidemment, à part la carte grise et l’assurance nous n’avons rien...
Dans ces cas-la, nous perdons notre aptitude à être bilingue, et baragouinons
un ou deux mots d’anglais, mais surtout on parle qu'en français...
un ou deux mots d’anglais, mais surtout on parle qu'en français...
... avec une tête "oreille de veau...!"
Confiscation des passeports, « asseyez-vous là »,
un officier plus haut gradé arrive,
et les échanges anglo-franco-incompreho pleuvent.
Un cambodgien est réquisitionné pour servir de traducteur très approximatif.
Ils déduisent bien qu’on est passé par Vientiane, mais pas comment on a fait pour ne pas avoir de documents...!
(s'ils savaient. que Tatouche est rentrée il y a plus d'un an!)
Finalement, au bout d'1heure, nous sommes mis en rapport téléphonique
avec une interprète française à qui on explique que nous n’avons rien reçu...
avec une interprète française à qui on explique que nous n’avons rien reçu...
elle a toutes les difficultés à nous croire...
mais elle finit par nous expliquer qu'ils vont vérifier
si le véhicule est bien le nôtre...?
et que la prochaine fois on doit remplir un dossier...
Le numéro de moteur et de chassis sont contrôlés minutieusement,
pris en photos
(les officiers en profitent pour faire aussi des photos de l’intérieur de Tatouche)
et nous voilà enfin libres, après 1h30 de palabres, de passer au Cambodge.
mais ie Cambodge, ce sera pour les prochains posts...
😋
Yes !!!
mais ie Cambodge, ce sera pour les prochains posts...
😋
Bravo, l'aventure continue. Merci pour le blog :)
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