dimanche 1 décembre 2019

Cambodge 5: Sem Monorom (Mondolkiri) Banlung (Ratanakiri), Kratie, Phnom Penh



Nous prenons la route vers Saen Monourom 


les arrêts sont toujours l'occasion de créer des liens avec les locaux
qui sont enchantés de visiter Tatouche

la route est belle lorsqu'elle traverse une forêt pendant 50km, 


cela nous enchante car les paysages révèlent dans l'ensemble une déforestation intense et désolante...




et ça roule !!


plantation de poivriers

Nous retrouvons Michael à notre hôtel.


non, ce n'est pas sa moto de location !!!
Il peut se permettre de prendre une journée off sur son planning randonnée moto, et de partager la journée suivante avec nous.


Nous partons visiter la cascade de Bousra, 



à 35km de Sem Monorom.




beaucoup de locaux viennent ici pour  pique-niquer en famille.







la cascade possède 2 étages,




Alors ?  les hommes c'est à Gauche ou à Droite ?

Nous partageons d’excellents moments avec Michael
car nous avons de nombreux points communs,
 la même philosophie de vie et d’idées.


Le lendemain, alors que Michael reprend sa moto et la route vers Kratie, 
nous nous sommes inscrits à une journée « éléphants »

Sem Monorom est en effet connu pour ses projets centrés sur la protection
 et le bien-être des éléphants.

On y trouve 5 associations, basées sur le même principe:
retirer des éléphants des travaux lourds dans les forêts
 pour leur offrir une retraite paisible.

Chaque éléphant appartient à quelques familles, qui les utilisent pour travailler dans la forêt, à tracter des charges, des troncs...
ces associations louent aux proprios leurs éléphants afin qu’ils ne travaillent plus; 

avec cet argent, les familles peuvent s’acheter un tracteur pour réaliser le même boulot,
les associations organisent des treks dans la jungle en présence des éléphants; possibilité de les côtoyer de près, de se baigner avec eux....

Nous jetons notre dévolu sur Mondulkiri Elephant & Wildlife Sanctuary 
qui nous emmène dans un village, 



 point de départ du sentier dans la forêt.


habitation typique des habitants de cette ethnie

Notre guide Virass est cambodgien; 
orphelin de père à 2 ans, il a failli être vendu à l'âge de 6 ans par sa mère qui manquait d'argent; 
sa grand-mère s'est opposée à la vente, a congédié sa fille et a élevé Virass.


Il gravit petit à petit les échelons pour s'en sortir: d'abord apprendre l'anglais,
puis le français et entrer dans l'hôtellerie et les services de guide.


4km de sentier dans la forêt, pour retrouver 3 éléphants;
 Bond, un grand mâle et 2 femelles, 1 dont il faut se méfier, car borgne
l’autre, Princesse, un amour qui aime les câlins.


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Une des éléphantes a l'air d'avoir beaucoup travaillé car elle soulage en permanence ses pattes arrière, signe évident d'arthrose 



Les consignes sont: 
" tant que vous avez des bananes dans les mains, vous les intéressez ...! "
"un éléphant, ça trompe énormément..."  (facile)



On passe 1 heure à les voir déambuler et quémander les précieuses bananes.
Le midi, nous mangeons au village, 
puis retournons avec un nouveau stock de bananes 
pour le « bain avec éléphants »



Elles sont tellement gourmandes (si, si, c'est typiquement féminin !! ) 
que si vous vous mettez à l’eau et leur montrez des bananes, elles ont une soudaine envie de nager !! 
Ahhh, le ventre !










Après le bain, ça gratte....donc...
on se frotte aux arbres avec conviction ....!




Bref, une agréable journée de détente en compagnie de ces animaux adorables.




Retour sur Sem Monorom et départ le lendemain vers la province du Ratanakiri
 et sa ville principale Banlung, à 200km plus au nord.


La route vers Banlung est nickel et une fois arrivés, 
nous nous dirigeons illico vers l’attraction de la ville:

le lac YEAK LAOM dans le cratère d’un volcan.

L’endroit est protégé et assez magique...




 pas pour rien qu’il a été élu parmi les 10 plus beaux lacs de cratère au monde.
Datant de 700.000 ans, et d’un rond quasi géométrique, 
il fait 800m de diamètre pour 50m de profondeur.



La baignade y est délicieuse, au départ d’un ponton en bois.



On y fait la rencontre d’un joli couple d’israéliens, Ori et Nitay, 
Ori lui joue de l'Ukulele sur le ponton
ils profitent de la fin de leur service militaire pour voyager.


Nous faisons le tour du lac, le long d’un agréable sentier de 3km (2πR).



Nous y croisons aussi un couple de français (Marianne et Loic) et leurs 3 jeunes enfants, à bord d’un camion poids lourd aménagé, partis de France, via la Turquie, l’Iran, le Pakistan. Inde, Birmanie, Thaïlande, pour un tour d’Asie de 18mois (aller et retour).


Bernard part avec Loïc faire la traversée du lac et retour (1km600)





Le lendemain nous repartons direction Kratie.





C’est notre journée "PV", avec 2 excès de vitesse contrôlés par policiers + radar 

-à la sortie de Banlung 77km/h au lieu de 60km/h
-à l’entrée de Kratie 68km/h au lieu de 40km/h



Faut dire que les panneaux de limitation de vitesse n’ont jamais de fin de validité...donc on sait pas pour combien de km ils sont valables !
Bon, c’est pas mortel puisque l’amende est de 6$ et 10$ respectivement.


Nous nous inscrivons pour une promenade en kayak sur le Mékong, afin d’observer une espèce de dauphins en voie d’extinction: les dauphins de l’Irrawady ou dauphins du Mékong (que l’on retrouve dans les estuaires ou le long des côtes de l’Asie du Sud-Est).
Il en resterait 60 sur ce tronçon du Mékong, pour 6000 individus restants sur notre planète (Birmanie, Indonésie, Australie) car ils périssent lentement mais sûrement en partie à cause des métaux lourds et pesticides qui détruisent leur système immunitaire, ou périssent noyés dans des filets de pêche illégaux.

Les autorités cambodgiennes confisquent les filets de pêche dans les zones protégées.


Ces dauphins ont une morphologie caractéristique: 
Leur front est protubérant et il n'y a pas de rostre comme le dauphin commun.


Nous nous inscrivons à Sorya Kayaking, une agence de Kratie qui propose de descendre un tronçon du Mékong afin d'observer entre autres les dauphins.
Tatouche nous attend devant l'agence

Un camion nous emmène avec les kayaks à 26km au nord de Kratie, 

où nous embarquons par 2 par kayak.

Nous sommes 7 participants et le guide, donc 4 kayaks en tout.



Le Mékong à cette période de l'année, a une profondeur de 1m à 6m, avec les rochers qui affleurent selon les endroits.
C'est assez super de déambuler ainsi, portés par le courant, avec le vent dans le dos, entre les îles de sable...





Arrêt snack (sticky rice et bananes) sur un îlot de sable.



Nous traversons ensuite une forêt immergée,


 avec des troncs et racines d'arbres impressionnants.





Pour finir, nous arrivons dans la zone d'observation des dauphins, c'est à dire où l'eau plus profonde leur permet d'être à l'aise.

Ils sont en petits groupes, prenant leur respiration au bout d'une trentaine de secondes; nous guettons les bruits de respiration qui nous alertent de leur remontée.

Nous apercevons de loin (au mieux à une dizaine de mètres), leur corps et aileron dorsal, parfois leur queue ...

Mais Ben, notre guide cambodgien, me donne une vidéo réalisée par l'agence, 
un jour où les dauphins se sont donnés le mot pour un défilé amoureux....!
la voici:


Lors du petit déjeuner, Colette remarque que notre serveuse (Kanha) a un sourire gâché par des incisives cariées...

Elle lui conseille de se faire soigner...oui mais elle a pas d'argent...
"si je te paye les soins, tu viens chez le dentiste avec moi ?"

et nous voilà en route vers le dentiste local...établissement d'un plan de traitement avec le dentiste, 

notre "pauvre" se retrouve illico sur le fauteuil...et pas d'anesthésie ici !!



Nous louons un scooter et partons sur l'île Kaoh Trong en face de Kratie,
en prenant le bac pour traverser le Mékong.




L'île est super agréable.



Déjeuner à l'hôtel (créé par un français) Rajabori Villas resort, 



un petit paradis sur l'île

Retour sur Kratie, avec la remontée épique du scooter dans les escaliers !


le temps de restituer le scooter, et de dire au revoir à Kanha, 
constater le travail réalisé...

c'est dangereux de fréquenter une dentiste...!

A la sortie de Kratie, à l'arrivée sur un pont, nous ne faisons pas attention à un madrier en bois qui limite la hauteur à l'entrée du pont...Bernard sent une vibration et voit dans le rétroviseur le paquet fixé sur le toit de Tatouche, tomber sur la route.


tout a été enregistré par notre enregistreur de conduite...
Eh oui, comme on n'a pas d'assurance, il nous fallait au moins un témoin !

Les dégâts: le porte-bagages s'est arraché à l'arrière du toit et va nécessiter de petites réparations.

Nous prenons la très jolie route 308 vers Kampong Cham 
qui longe le Mékong.













les escaliers massifs, chromés et rutilants, sur des maisons cossues



Les habitants sont ici à majorité musulmane.







Sur le chemin, à l'entrée sur un pont nous ne faisons pas attention à un madrier en bois qui limite la hauteur à l'entrée du pont...Bernard sent une vibration et voit dans le rétroviseur le paquet fixé sur le toit de Tatouche, tomber sur la route.

Les dégâts: le porte-bagages s'est arraché à l'arrière du toit et va nécessiter de petites réparations.

On arrive à Kampong Cham, y passons la nuit, puis repartons le matin sur Phnom Penh pour y prendre le bus vers  Ho Chi Min (ex-Saïgon).

Comme Bernard prévoit d'aller 3 fois au Vietnam en 2 mois de temps,
 on va demander un visa entrées multiples, valable 3 mois.

On obtient le visa dans la matinée et embarquons en bus de jour vers le Vietnam.

6 heures de route plus tard, nous devrions débarquer à Ho Chi Min
mais ceci fera partie du prochain post...!

1 commentaire:

  1. Le Mekong ! ... Un vieux projet qui reste à réaliser !... Pour le moment nous finissons plus modestement un long séjour en Corse que nous avions pour nous tout seul !...
    Au fait bravo Colette pour le maillot assorti à la couleur des Kayak, ça c'est vraiment la classe !

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