de Kep nous emmène à la frontière vietnamienne, passage de frontière facile,
puisque sans Tatouche, puis nous dépose à l'embarcadère d'Ha Tien;
1H15 de vedette rapide plus tard, nous débarquons sur l'île de Phu Quoc.
Bien que proche de 12km seulement des côtes du Cambodge, elle est vietnamienne.
50 km de long sur 20 de large, couverte de forêts sur 70% de sa surface (parc national)
Nous passons 6 jours sur cette île, 6 jours rythmés de "douceur métronomique" :
yoga, miam ô fruits, scooter,
plage de Sao Beach....la plus belle
livraison de fruits exotiques prêts à consommer (mangue, ananas, ...) |
bon, on arrête car on vient de voir les températures en France ! |
retour vers 16h30 en vue de l'apéro au coucher du soleil
Pinacolada on the rocks |
notre chambre donne directement sur la plage
et souper aux chandelles (vacances, quoi !)
Quelques petites diversions au cours du séjour:
la visite de la fabrique de sauce nuoc mâm (6 millions de litres/an)
La fabrication de cette sauce qui est utilisée dans quasi tous les plats vietnamiens:
- de l'eau
- des anchois (une espèce bien précise)
- une saumure (15kg de sel/100kg anchois)
et une fermentation d'1an
puis on presse et on filtre.
Le nuoc mam de Phu Quôc est le premier produit vietnamien à bénéficier d’une A.O.P.
appellation d’origine protégée de l’Union européenne,
(le thé vert San Tuyêt est le second)
et soins du visage
Promenade en scooter dans l'île
de très nombreux complexes hôteliers sont en construction |
et ce malgré
-une conduite dans la ville assez anarchique
-une conduite dans la ville assez anarchique
une Journée Snorkeling en bateau pour Colette
Nous savourons pleinement ce "stop balnéaire" dans le sablier du voyage.
Une Surprise :
Dans le nord de la Thaïlande, en mars dernier, nous avions rencontré un allemand, Michael.
Voici ce qu'on avait mis sur le blog
"Michael habite près de Stuttgart et se prend chaque année 4 semaines de vacances,
seul, qu'il passe en moto, laissant sa femme et sa fille à la maison.
Il a loué une moto et est en route pour passer 10 jours au Laos."
nous avions passé une soirée passionnante à philosopher sur le sens du monde...
(et n'avions pas épuisé le sujet !)
La coïncidence veut que Michael soit cette année au Cambodge pour un raid moto
et surtout qu'il ait reconnu Tatouche stationnée devant l'hôtel Rega à Kep.
et surtout qu'il ait reconnu Tatouche stationnée devant l'hôtel Rega à Kep.
Comme il fait une boucle horaire, nous planifions de le rencontrer d'ici une bonne semaine dans le nord du Cambodge, juste avant son retour en Allemagne.
Lundi matin, nous rejoignons l'embarcadère pour rejoindre Ha Tien, puis le bus vers Kep.
Le voyage de retour se passe comme prévu:
-un bus nous emmène à l’embarcadère,
-le bateau rapide à Ha Tien,
-un minibus à la frontière.
Petit souci pour nous car nous avions pour Tatouche une obligation de sortir par ce poste frontière avant le 20novembre (notre mois de visa)
Or le Vietnam ne veut pas de Tatouche...
Nous demandons donc de tamponner le document reçu pour Tatouche qui confirme qu’on s’est bien présenté dans les temps à cette frontière, et de se faire établir un nouveau document valable 1 mois qui nous permettra de sortir au nord, sur le Laos, tout cela pendant que le car de voyageurs nous attend...
On vous passe le douanier remplaçant qui n’y comprend rien,
le douanier attitré qui revient de sa pause dîner,
le « mais où est votre véhicule ?»,
le papier établi qui nous donne 1 semaine de validité (vive le blanco !),
le tampon à aller chercher à 1km...
Bref les autres passagers ont été patients...!
Retour au Rega guest-House, nous y retrouvons Tatouche,
et après une nuit sur place, nous partons vers Sihanoukville,
En effet, depuis quelques années les Chinois achètent massivement TOUT ici, au double du prix, avec comme objectif d’accueillir 1 à 2 millions de touristes chinois par an.
Pourquoi cet engouement ?
Parce que les casinos sont interdits en Chine par les autorités
et que Sihanoukville a pour objectif de devenir une destination
Par curiosité, nous décidons d’y jeter un œil.
La ville semble en construction de tous côtés, des camions, des grues, des immeubles de partout, des casinos (il y en a une centaine).
Nous nous arrêtons « chez Paou »,
un guest-house restaurant en bord de plage, histoire de ne pas reprendre la route éprouvante tout de suite.
Le lendemain, on repart vers le Kirirom national Park,
à mi-chemin entre Sihanoukville et Phnom Penh.
Il fait partie de la chaîne des cardamomes, chaîne de montagnes en contact avec la Thailande.
De nombreux animaux vivaient ici, éléphants, léopards, tigres, gibbons, bovidés sauvages (gaurs et bantengs) et civettes (linsangs).
Cette destination est devenue une attraction touristique de plus en plus prisée, car le parc est relativement proche de Phnom Penh.
Des familles débarquent ici pour le week-end.
Nous y retrouvons avec grand plaisir et ce grâce à l'altitude , un peu de fraîcheur.
Les chemins sur le plan sont peu explicites et nous rebroussons chemin à plusieurs reprises pour impraticabilité.
Nous sommes même obligés de faire appel à un 4x4 pour nous aider à grimper une pente trop raide.
Lundi matin, nous rejoignons l'embarcadère pour rejoindre Ha Tien, puis le bus vers Kep.
Le voyage de retour se passe comme prévu:
-un bus nous emmène à l’embarcadère,
-le bateau rapide à Ha Tien,
-un minibus à la frontière.
Petit souci pour nous car nous avions pour Tatouche une obligation de sortir par ce poste frontière avant le 20novembre (notre mois de visa)
Or le Vietnam ne veut pas de Tatouche...
Nous demandons donc de tamponner le document reçu pour Tatouche qui confirme qu’on s’est bien présenté dans les temps à cette frontière, et de se faire établir un nouveau document valable 1 mois qui nous permettra de sortir au nord, sur le Laos, tout cela pendant que le car de voyageurs nous attend...
On vous passe le douanier remplaçant qui n’y comprend rien,
le douanier attitré qui revient de sa pause dîner,
le « mais où est votre véhicule ?»,
le papier établi qui nous donne 1 semaine de validité (vive le blanco !),
le tampon à aller chercher à 1km...
Bref les autres passagers ont été patients...!
Retour au Rega guest-House, nous y retrouvons Tatouche,
et après une nuit sur place, nous partons vers Sihanoukville,
une ville chinoise en éclosion,
qui interpelle sur le sens de ce capitalisme communiste chinois
de nombreux panneaux ne sont rédigés qu'en chinois |
Parce que les casinos sont interdits en Chine par les autorités
(les chinois sont des joueurs addicts, des ruinés en puissance)
et que Sihanoukville a pour objectif de devenir une destination
« vacances-Casino » branchée.
Tous les expatriés de Sihanoukville ont fui la ville, dégoûtés par l’allure qu’elle prend depuis quelques années !
Par curiosité, nous décidons d’y jeter un œil.
aujourd'hui |
le projet |
La ville semble en construction de tous côtés, des camions, des grues, des immeubles de partout, des casinos (il y en a une centaine).
Nous nous arrêtons « chez Paou »,
un guest-house restaurant en bord de plage, histoire de ne pas reprendre la route éprouvante tout de suite.
Le lendemain, on repart vers le Kirirom national Park,
à mi-chemin entre Sihanoukville et Phnom Penh.
Il fait partie de la chaîne des cardamomes, chaîne de montagnes en contact avec la Thailande.
De nombreux animaux vivaient ici, éléphants, léopards, tigres, gibbons, bovidés sauvages (gaurs et bantengs) et civettes (linsangs).
Cette destination est devenue une attraction touristique de plus en plus prisée, car le parc est relativement proche de Phnom Penh.
Des familles débarquent ici pour le week-end.
Nous y retrouvons avec grand plaisir et ce grâce à l'altitude , un peu de fraîcheur.
Les chemins sur le plan sont peu explicites et nous rebroussons chemin à plusieurs reprises pour impraticabilité.
et non, Tatouche peut pas passer... |
avec la meilleure volonté du monde... |
Nous sommes même obligés de faire appel à un 4x4 pour nous aider à grimper une pente trop raide.
Au bord du petit lac, des plateformes abritées ornées de hamac accueillent les familles qui viennent se baigner.
le resto nous sert directement à Tatouche |
Nuit calme et fraîche...on dort trop bien...
Le matin on repart vers Phnom Penh, que l'on dépasse vers le nord.
Dîner au bord du Mékong,
Puis nous empruntons la petite route qui longe le Mékong sur 100km vers Kampong Cham.
Les maisons sont jolies, sur pilotis, typiques avec leurs toits décorés.
de nombreuses scènes pittoresques
c'est la récolte des mangues |
Les croisières sur le Mékong à bord de bateaux luxueux (comme ici le Jahan)
Sur la route, des chapiteaux obstruent partiellement la circulation,
pour célébrer des mariages.
Nous atteignons Kampong Cham à la tombée de la nuit.
le pont qui enjambe le Mékong |
Nous dormons au Mékong Bamboo Hut sur l’ile de Koh Pen au milieu du Mékong.
Le lieu vient d’être repris par 2 jeunes belges, Corentin et Tom, qui accueillent au bord du Mékong de nombreux voyageurs pour des nuitées en hamac dans un lieu calme et enchanteur.
Soirée conviviale et animée |
Nous y rencontrons notamment Cécile et Jacques,
un couple de gérants de Brasseries sur Paris en vacances.
Comme Jacques s’est fait mal au dos (une chute de balançoire) et que rouler en scooter lui est douloureux, nous leur proposons de les emmener en camping-car pour visiter la fabrique de caoutchouc à 30km de la ville.
La sève d'hévéa est récoltée dans les plantations.
Les camions citernes
arrivent sur les quais de transbordement où la sève récoltée est vidée dans une cuve contenant une solution d'eau avec une concentration d'acide formique.
L'acide formique permet au caoutchouc de coaguler.
le produit coagulé et malaxé est acheminé vers un bassin de décantation où il repose pendant une douzaine d'heures. Le caoutchouc y perd en densité et y gagne en élasticité;
passage en presse d'où il ressort sous forme de lé en flux continu.
Il paraît que l'usine est considérée comme moderne au Cambodge !
et sûre...!
juste avant de passer dans les fours |
Entraîné par un tapis roulant. le lé de caoutchouc passe dans plusieurs fours,
qui le sèche
En fin de process le caoutchouc est conditionné.
Repas au bord du Mékong,
ce resto de l'ONG "OBT chiro village" finance une école pour enfants avec les dons et les bénéfices du restaurant et d’une guest-House.
Retour sur la ville, où nous déposons Jacques et Cecile qui rentrent sur Phnom Penh en bus car la fin de leur voyage approche; ils rentrent sur Paris.
Nous prenons une chambre dans un hôtel avec vue magnifique sur le Mékong.
Nous partons vers le Mondolkiri, à l'est du pays....
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire