Promenade au marché local, à côté de l'hôtel
Nous quittons Phnom Penh, vers le sud, avec d'abord un arrêt aux "Killing Fields",
situés à 15km au sud de la ville
C'est ici qu'étaient envoyés les gens torturés au S21, afin d'être éliminés.
La visite prend une bonne heure et est un concentré de "macabre"...
Les camions apportaient tous les 10 jours (vers la fin du régime, tous les jours)
une cargaison de 60 à 300 prisonniers, yeux bandés, poignets attachés dans le dos.
On les emmenait au bord d'une fosse où ils étaient massacrés avec toutes sortes "d'outils".
Pour ceux qui veulent des infos, et ont le courage, vous pouvez consulter le lien suivant:
...mais vous êtes prévenus, c'est assez dur...:
...mais vous êtes prévenus, c'est assez dur...:
Nous mangeons sur place (même si l'appétit n'est pas au rendez-vous, of course)
C'est une zone forestière protégée de 2.300 ha qui abrite
-un zoo
et
-un centre de sauvetage qui a pour objectif de sauver des espèces rares,
piégées par des braconniers ou confisquées à des trafiquants. -un centre de sauvetage qui a pour objectif de sauver des espèces rares,
Nous continuons notre descente vers le Sud, avec des images insolites...
chargement tiré par un scooter ! |
et un scooter, avec une potence de perfusion...retour de l'hôpital ? |
des paysages de rizières à perte de vue |
pour atteindre Kampot.
notre hôtel au bord de l'eau: Sabay Beach |
Dolce Vita ! |
Tenu par Nicolas, le proprio français, et son équipe |
Kampot est une petite ville coloniale pleine de charme, traversée par un fleuve, qui possède de nombreux petits restaurants, cosmopolites (portugais, libanais,...)
On s'y pose, on flâne, on déguste, on erre;
bref, on bulle !
il fait bon y faire la sieste au bord du fleuve, dans un hamac sur sa terrasse de bungalow.
Bernard bricole son paramoteur,
mais la météo orageuse ne lui a pas encore permis de survoler le coin.
Colette plonge dans ses lectures.Nous croisons un couple de jeunes français bien sympathiques, Julie et Gauthier,
avec qui nous dégustons une glace au poivrede Kampot, face au fleuve.
Glacier qui sert de la glace vanille au poivre de Kampot à se damner ! |
Nous croisons également une jeune française qui habite Hong-Kong, voyage beaucoup car travaille pour H&M;
elle accompagne sa mère et sa tante, venues lui rendre visite.
sur un rond-point au centre de Kampot, un immense Durian |
dans un restaurant portugais: une "cataplana" (style de caldeirada) |
le "old Bridge", réservé aux 2 roues, enjambe la rivière |
Nous partons visiter la principale attraction de la région:
le poivre Appellation Origine Protégée (A.O.P.)
considéré comme le meilleur au monde, acheté par des grands chefs étoilés de France.Pendant 1 siècle, sous protectorat français, tout le poivre produit ici
transitait par Paris pour alimenter l’Europe.
particulièrement adapté à sa culture.
Sous les khmers rouges, tout a été détruit et le savoir-faire a disparu.
Ce n’est que depuis 2000 que la culture a repris.
C’est une culture qui n’attire pas les agriculteurs Cambodgiens
car on ne commence à récolter qu’au bout de 3 ans,
alors que l’entretien demandé est journalier avant la première récolte.
Comme entrée en matière, nous visitons la coopérative Farmlink,
qui reçoit directement les productions de petits cultivateurs autour de Kampot.
Ici, une équipe de trieuses de grains de poivre |
Dégustation des différentes sortes de poivre |
Puis nous partons visiter une plantation à 20km: la Botree plantation.
la route pour y arriver est plus que mauvaise |
C’est une petite exploitation de 3 ha, familiale, avec visite organisée par des bénévoles.
Graham, anglais, est arrivé ici voici 1 an; il nous guide dans la plantation.
Piper nigrum, qui donne le poivre noir, rouge et blanc
grappe de grains |
Piper longum, donne le poivre long.
cône de poivre |
le poivre est une liane qui s’enroule autour d’un tuteur (en bois le + souvent)
il apprécie également un peu d'ombre, apportées par des feuilles de palmier ou un treillis.
mais certains utilisent une colonne de briquettes, (comme au Vietnam)
afin de mettre 5 à 6 plants par colonne (au lieu des 2 par poteau de bois)
Le plant produit des grains pendant une bonne vingtaine d’années.
L’appellation »poivre de Kampot » est une appellation protégée reconnue par l’Union Europénne
elle garantit l’absence de pesticides, d’engrais ou de quelconque produit chimique.
Le poivre a besoin de beaucoup d'eau, mais d'avoir les pieds secs...
d'où la petite réserve d'eau décentrée
Les grains de poivre rouge (et blanc forcément) sont récoltés à la main, grain par grain |
Le vert, c'est le poivre frais, parfait pour être consommé rapidement
Le noir, c’est du vert, séché au soleil (2-3jours)
Le rouge, c’est le vert arrivée à maturité (comme les tomates), séché
Le blanc, c’est le rouge, débarrassé de la peau
L'accueil par les volontaires est chaleureux;
nous passons la soirée avec eux et dormons dans Tatouche dans la plantation
Retour à Kampot
la route longe un lac artificiel (barrage construit par les khmers rouges) |
Nous passons par le marché
au marché de Kampot, du pain...bien de chez nous (l'influence française !) |
Les rues de Kampot sont régulièrement bloquées... par des tentes pour célébrer un mariage |
Nous partons ensuite explorer la petite île au sud de Kampot, reliée par un pont.
on y trouve de nombreux marais salants |
La piste est défoncée...et la profondeur des flaques d'eau...parfois une interrogation (?)
Retour sur Kampot et départ vers Kep.
Nous atteignons Kep-sur-Mer, à 25km
cette station balnéaire a eu son heure de gloire entre 1900 et 1960
(avant le régime de Pol Pot..)
LA plage de Kep |
Nous embarquons sur un bateau pour une journée "plage" sur l’ile aux lapins
juste en face de Kep,
histoire de passer une journée de farniente.
Retour sur le continent vers 16h.
Lendemain matin, direction la Marché au Crabe, endroit animé et coloré qui fait la réputation de Kep avec son crabe bleu...
surtout lorsqu'il est cuisiné au poivre vert frais...
Cuisson dans des feuilles de palmier |
On choisit ses fruits de mer (crevettes, crabe, coquillages, calamars, pieuvres...)
et on vous le cuisine en "direct live" ("direct dead" pour les fruits de mer !) |
les crabes sont conservés dans des paniers immergés jusqu'à leur vente |
Dans la rue, on croise un camping-car français:
"un instant de vie":
on vérifie sur internet:
il s'agit d'un couple et ses 3 enfants (5, 7 et 8ans) partis de France
et arrivés ici en passant par l'Iran, la Mongolie, la Chine...
Tatouche est tout content de s'être fait un copain |
On leur laisse un petit mot sur le pare-brise.
L'après-midi, nous prenons la direction de la frontière vietnamienne;
on va tenter notre chance et s'informer des formalités de passage avec Tatouche.
L'officier de la douane cambodgienne, prudent, nous conseille de nous informer d'abord du côté vietnamien si l'on peut y rentrer ...
avant de tamponner notre passeport de sortie du Cambodge...
sympa et aguerri !
Côté vietnamien, on nous conseille d'emblée de passer sans le véhicule !
"sans Tatouche..." "mais vous n'y pensez pas ! on y tient !!"
Ils sont visiblement au courant de pas grand chose question règlementation ;
on leur fournit une copie d'un article de presse (avec numéro du décret) affirmant que le Ministre des Transports a bien donné son feu vert pour les véhicules étrangers;
on le leur traduit en Vietnamien (merci Google traduction).
Ils font des recherches, trouvent le décret,
et confirment qu'un dossier d'entrée peut être obtenu à Hanoï au Ministère, en 2 ou 3 jours.
Retour sur Kep bredouilles;
mais le couple de Français vient de nous contacter ;
on les retrouve sur la plage de Kep et nous échangeons nos expériences mutuelles,
Aurélie et Yoan, accompagné de leurs 3 enfants: Leane, Lilou et Evan |
toujours un plaisir partagé !
Eux, ils ont renoncé à passer au Vietnam : d'après leur source,
ça coûterait 900$ pour un mois!
Si cela se confirme...: +tôt dissuasif !
Tout le long de la plage, les trottoirs sont colonisés par les transats à louer |
Le lendemain matin, nous donnons quelques coups de fil aux ambassade et consulat de France (Hanoï, Saïgon)
pour nous aider dans nos démarches avec le Ministère du Transport.
Ils jouent clairement à "Ponce Pilate" :
ils n'en ont rien à cirer de nous aider...
Après moultes recherches, nous avons finalement confirmation des 900$ annoncés ;
nous renoncerons donc à passer au Vietnam avec Tatouche.
Mais comme notre visa cambodgien arrive à échéance, nous allons quand même partir sur le Vietnam, et l'île de Phu Quoc, seuls, histoire de se faire des mini-vacances à la plage !
Mais ceci fera l'objet d'un autre post...
à bientôt
Plein de bises de la froidure alsacienne!
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